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Grand débat: Lecornu regrette le manque de réunions dans les banlieues

Sébastien Lecornu (photo d'illustration)

Sébastien Lecornu (photo d'illustration) - CHARLY TRIBALLEAU / POOL / AFP

Le coanimateur du grand débat national s'est félicité du grand nombre de réunions d'initiatives locales organisées ces dernières semaines. Il a toutefois regretté qu'il y en ait eu "un peu moins" dans "les banlieues et les quartiers difficiles".

"Il y a un peu moins de réunions" dans "les banlieues et les quartiers difficiles", a regretté, ce mercredi, Sébastien Lecornu, coanimateur du grand débat national. Selon lui, sur le reste du territoire, la "répartition de ces réunions (est) assez homogène". 

Depuis le début de l'organisation du grand débat national lancé par Emmanuel macron pour éteindre la grogne sociale née du mouvement des "gilets jaunes", il y a eu "un demi-million de contributions directes sur le site internet", s'est-il félicité au micro de France Inter. Ces "500.000 contributions ne comptabilisent pas les contributions papiers", a-encore précisé le ministre chargé des Collectivités territoriales. 

En outre, "2.700 réunions d'initiatives locales" ont été organisées "sans impulsion jacobine" ces trois dernières semaines et "60% de ces réunions sont organisées par des élus locaux ou institutions locales, ce qui crée une répartition de ces réunions assez homogènes sur le territoire", a-t-il relevé.

Moins de réunions dans "les banlieues"

Seul bémol: "Les banlieues et les quartiers difficiles sur lesquels il y a un peu moins de réunion", où "il faut qu'on fasse attention (...), où peut-être il faut qu'on accompagne davantage nos concitoyens pour organiser ces réunions", a-t-il suggéré. 

Selon lui, le ministre du Logement, Julien Denormandie, "s'y emploie". C'est aussi le cas de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, en ce qui concerne les ultramarins.

Interrogé sur la fin de la règle du non-cumul des mandats voté sous François Hollande, Sébastien Lecornu a par ailleurs admis que "cela fait partie des sujets qui sont mis au débat. Moi je n'y suis pas favorable, alors que j'étais favorable au cumul lorsque j'étais élu".

Clémentine Piriou avec AFP