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Vincent Peillon: "L'école primaire française est la plus pauvre de l'OCDE"

Vincent Peillon sur le plateau de BFMTV, le 13 mai 2013

Vincent Peillon sur le plateau de BFMTV, le 13 mai 2013 - -

Le ministre de l'Education était l'invité de BFMTV, lundi matin. Rythmes scolaires, prime pour les professeurs du primaire, coup de pouce aux langues régionales... Le point sur ses principales déclarations concernant l'école.

L'école primaire, priorité du gouvernement? Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, a défendu lundi matin sur BFMTV l'école primaire française, soulignant qu'elle était "la plus pauvre de l'OCDE". "La grande idée qu'il faut porter dans ce pays, c'est de rapprocher professeurs du primaire et du secondaire. Le peu d'argent dont nous disposons, nous allons le consacrer au primaire", a assuré le ministre.

Une indemnité pour les professeurs du primaire

Et ce coup de pouce devrait passer par une indemnité versée aux professeurs du primaire, a confirmé Vincent Peillon qui a de nouveau affirmé qu'il "souhaitait la création d'une indemnité". Une indemnité dont le montant n'a toutefois pas encore été fixé.

L'école primaire connaîtra en tout cas un profond changement à la rentrée 2013, avec "un peu plus de 6.000 postes sur le terrain en plus" et "21% des élèves français" qui passeront dès septembre à de nouveaux rythmes colaires, avec la semaine de quatre jours et demi.

"L'Education nationale est le ministère du temps long"

Puis, interrogé sur un éventuel remaniement évoqué la semaine dernière par François Hollande lui-même, Vincent Peillon a botté en touche alors qu'on lui demandait s'il souhaitait garder son ministère de l'Education nationale. "L'Education nationale est le ministère du temps long, des années de travail. Il faut que les réformes engagées avancent", a-t-il soutenu.

Un amendement pour les langues régionales

Vincent Peillon a également défendu un amendement défendant l'apprentissage des langues régionales. "Il ne faut pas dresser les uns contre les autres", a-t-il expliqué, annonçant qu'il allait porter un amendement revalorisant les langiues régionales. "On s'est aperçu que l'apprentissage précoce des langues régionales favorisait l'apprentissage des langues étrangères après", a-t-il fait valoir. "Je vais augmenter les postes aux concours pour favoriser cet enseignement", a-t-il expliqué.

"La réforme des retraites est indispensable"

Enfin, sans s'épancher sur le sujet, Vincent Peillon, a soutenu lundi matin sur BFMTV la réforme des retraites prévue à l'automne et dont les grandes lignes s'esquissent déjà. "La réforme des retraites est indispensable dans le redressement de la France", a-t-il affirmé, sans vouloir en dire plus sur l'impact d'une telle réforme sur l'Education nationale.