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Gouvernement

Valls : "Je serai mobilisé le 31 décembre" contre les violences urbaines

"Brûler une voiture est passible de la loi", a rappelé Manuel Valls à Strasbourg, ce mercredi, en prévision des violences du 31 décembre.

"Brûler une voiture est passible de la loi", a rappelé Manuel Valls à Strasbourg, ce mercredi, en prévision des violences du 31 décembre. - -

Pour prévenir d'éventuelles violences urbaines au cours de la nuit du 31 décembre au 1er janvier, le ministre de l'Intérieur a promis un dispositif de sécurité spécifique.

La Saint-Sylvestre, lundi prochain, devra "rester une fête", a déclaré mercredi le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, promettant la mobilisation des pouvoirs publics pour "faire reculer" les violences urbaines et notamment les incendies de voitures, généralement nombreux à cette date.

"Le 31 décembre est une fête et doit le rester"

"Nous devons faire reculer ces violences qui nuisent à la tranquilité publique", a ainsi assuré Manuel Valls, lors d'un point de presse à la préfecture de Strasbourg, où il s'est rendu au lendemain de Noël pour un déplacement en partie privé.

"Je serai mobilisé le 31 décembre, c'est une fête et ça doit le rester", a ajouté le ministre, qui a dit être "venu constater un travail de prévention et de mobilisation".

Voitures brûlées

Avec le préfet, des représentants de la municipalité et du parquet, le ministre de l'Intérieur s'est entretenu du dispositif de sécurité à Strasbourg.

Pour autant, il a rappelé que la capitale alsacienne n'était pas la seule à déplorer des incendies de véhicules le 31 décembre: "Ces phénomènes de voitures brûlées existent malheureusement depuis des années et un peu partout en France. J'étais maire d'Evry pendant 11 ans et nous avons constaté ces phénomènes", a-t-il souligné.

"Ces faits ne doivent pas être banalisés, car brûler une voiture est passible de la loi" et "tout acte de malveillence doit être puni", a encore martelé Manuel Valls.

L'an dernier, le prédécesseur de Manuel Valls place Beauvau, Claude Guéant, s'était refusé à communiquer tout bilan chiffré concernant les voitures brûlées pendant la nuit du Nouvel An, afin d'"éviter toute surenchère ou compétition entre villes".