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Gouvernement

Valls en déplacement en Corse après les tirs de roquette

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls en déplacement samedi en Corse après des tirs de roquette contre deux casernes de gendarmes.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls en déplacement samedi en Corse après des tirs de roquette contre deux casernes de gendarmes. - -

Le ministre de l'Intérieur rencontre les gendarmes après les tirs de roquette perpétrés contre deux casernes, à Bastia et à Ajaccio.

Manuel Valls ne cède pas à la terreur qui sévit sur l'île de Beauté. Le ministre de l'Intérieur se déplace samedi en Corse à la suite des tirs de roquette perpétrés contre la caserne de gendarmerie Paoli de Bastia et la caserne de gendarmerie Battesti d'Ajaccio, annonce le ministère dans un communiqué.

Le ministre se rend d'abord, à 10 heures, à la caserne Battesti d'Ajaccio, avant une visite, à midi, au groupement de gendarmerie de Haute Corse, à Bastia. Dans les deux cas, il doit avoir des échanges avec les gendarmes et leurs familles.

Vendredi, en déplacement à Sézanne, dans la Marne, Manuel Valls avait assuré que "rien" ne détournerait les forces de l'ordre de leur mission au nom de l'Etat en Corse, au lendemain des attentats contre deux casernes de gendarmerie sur l'île.

Des résultats "spectaculaires" ces derniers mois

Il a évoqué "des résultats spectaculaires" obtenus au cours des derniers mois: "Des gangs, des clans, des groupes ont été démantelés, des individus sont tombés. Nous nous attaquons aux causes-mêmes de la criminalité organisée, des mafias qui veulent prendre sous leur emprise la Corse".

"Donc il n'est pas question de céder d'un seul pouce face à ces individus. C'est sans doute pour cela qu'il y a des répliques, (de) ceux qui considèrent qu'il faut s'attaquer à l'Etat pour poursuivre leurs méfaits", ajoute le ministre.

"C'est, derrière ces bâtiments, les forces de l'ordre, la gendarmerie qui sont visées, mais aussi la Corse et la population corse qui, je n'en doute pas, condamnent également avec la plus grande fermeté cette violence", poursuit Manuel Valls, qui a notamment rendu visite aux gendarmes de Sézanne.

L. B. avec AFP