Syrie: Valls annonce un débat au Parlement le 15 septembre sur l'intervention française
Manuel Valls était l'invité de la première du Grand Journal "nouvelle formule", lundi soir. L'occasion pour le Premier ministre de réaffirmer son soutien à François Hollande, dont il a salué la conférence de presse tenue lundi matin. "Je l'ai trouvé à la hauteur des enjeux et des défis que la France doit affronter", a jugé Manuel Valls, citant pêle-mêle la crise des migrants, la cop21, ou encore la "reprise économique".
Un des principales annonces de François Hollande concernait l'accueil des réfugiés. Si Manuel Valls a refusé d'y voir une réaction à la publication de la photo du petit Aylan -"Bernard Cazeneuve a sillonné l'Europe depuis des mois pour trouver une solution", a-t-il défendu- le Premier ministre y a vu une nouvelle preuve d'efficacité du couple franco-allemand.
Intervention en Syrie
Autre annonce importante du chef de l'Etat, des missions françaises de reconnaissance en Syrie, pour "permettre des frappes contre Daesh". Une décision que se fera toutefois sous le regard du Parlement.
"On se bat contre Daesh, contre le terrorisme. On organisera mardi prochain (le 15 septembre, ndlr) un débat à l'Assemblée pour informer la représentation nationale sur l'engagement de la France tel que l'a annoncé le président de la République: d'abord des vols de reconnaissance, puis des frappes éventuelles", a annoncé Manuel Valls, arguant que "le combat contre Daesh est le combat que nous menons contre le terrorisme depuis trois ans."
"Le lendemain (mercredi 16), à l'Assemblée et au Sénat, comme pour mardi, nous aurons un débat sur les réfugiés, sur la politique d'accueil des réfugiés car il faut associer le Parlement", a-t-il ajouté.
Chômage
Puis, interrogé sur la candidature de François Hollande en 2017 en cas d'échec sur le chômage, Manuel Valls s'est voulu optimiste. "Nous ferons tout pour redonner de la compétitivité à nos entreprises et je pense que nous allons réussir. (...) Nous sommes tous comptables de ce bilan. Mais si nous voulons réussir, ce n'est pas pour nous, c'est pour la France", a-t-il martelé.
Quand au couple de l'exécutif qu'il forme avec François Hollande, Manuel Valls, qui devrait rester Premier ministre jusqu'à la fin du quinquennat, a assuré qu'il était "agréable de travailler avec lui". "C'est lui le premier de cordée, et nous sommes tous pour qu'il réussisse", a-t- il de nouveau assuré.