Sous-marins vendus à l'Australie: un "contrat gagnant-gagnant", vante Le Drian

"C’est une victoire de l’industrie française. C’est la preuve que la France est une grande puissance industrielle. Et c’est aussi victoire de l’industrie française navale", a salué le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian au journal de 20 heures de TF1 mardi, peu après l’annonce d’un mégacontrat de vente de sous-marins à l'Australie, décroché par le groupe français DCNS et estimé à 34 milliards d'euros.

Se félicitant de ce succès français, Jean-Yves Le Drian a notamment loué la "fiabilité" des sous-marins hexagonaux et la discrétion des négociateurs jusqu’à la signature. "Nous n’étions pas favoris. C’étaient les Japonais", a-t-il souligné. "Nous avons pris le leadership mondial des sous-marins. Ce n’est pas rien et c’est une belle victoire", s’est-il encore enorgueilli. Revenant sur "un peu plus de 18 mois" de négociations, le ministre a dit: "Nous nous sommes battus de manière discrète mais efficace, et le résultat est là."

"Des milliers d'emplois en France et en Australie"

Jean-Yves Le Drian a rappelé que les négociations n’étaient pas finies. "Nous allons passer à une deuxième phase. Nous sommes lauréats, les autorités australiennes ne travaillent qu’avec DCNS et le contrat de 34-35 milliards, il est pour DCNS. A partir de là, nous allons élaborer dans les semaines qui viennent le contrat qui va nous unir aux autorités australiennes et dans ce contrat il y aura l’organisation industrielle, savoir qui va faire quoi ou en France ou en Australie, et à quel moment", a-t-il détaillé.

"Mais de toute façon, c’est un contrat gagnant-gagnant avec des milliers d’emplois et en Australie et en France dans quatre villes surtout, Cherbourg, Brest, Lorient et Nantes", a assuré Jean-Yves Le Drian. "Et 200 entreprises de sous-traitance qui vont permettre d’irriguer la France par ce contrat exceptionnel".

V.R.