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Royal: "Il est regrettable de ne pas avoir serré la main du président de la République"

"J'appelle la direction et les organisations représentatives d'Air France à reprendre le dialogue" qui "est de la responsabilité des dirigeants de l'entreprise", a expliqué la ministre sans répondre sur l'interpellation de cinq syndicalistes de l'entreprise.

"Bien sur qu'il y a des difficultés" qui justifient une colère sociale en France, a reconnu Ségolène Royal mercredi sur BFMTV et RMC mais la ministre de l'Ecologie a tenu a souligné des réussites, notamment chez STX l'entreprise des chantiers navals de Saint-Nazaire qui "devait fermer en 2012". A ce sujet, "il est regrettable" qu'un délégué syndical a refusé de serrer la main de François Hollande mardi. Dans le même temps, Emmanuel Macron a été pris à partie à Lyon. "Malgré tout, ce qui est positif, c’est qu’il y a eu un échange respectueux, de qualité, entre le salarié et le Président de la République", a-t-elle noté. "Si tout le monde commence à dégrader la France, que reste-t-il?", a interrogé Ségolène Royal. 

"J'appelle la direction et les organisations représentatives d'Air France à reprendre le dialogue" qui "est de la responsabilité des dirigeants de l'entreprise", a expliqué la ministre sans répondre sur l'interpellation de cinq syndicalistes de l'entreprise au petit matin. "C'est la loi de la République. Je n’ai pas à la commenter", a expliqué l'ancienne candidate à la présidentielle. Pour autant, "je ne pense pas que l'avenir d'Air France passe par la suppression de 2.900 postes. Toutes les solutions n'ont pas été mises sur la table, il faut faire preuve d'imagination", a-t-elle jugé appelant au "respect mutuel" et à "l'intelligence collective".

Mélenchon ou Hidalgo "mettent de l'huile sur le feu"

Surtout elle a demandé fermement aux responsables politiques comme Jean-Luc Mélenchon et Anne Hidalgo de "ne pas mettre de l'huile sur le feu". "Tous les propos qui divisent sont des propos qui ne doivent pas être tenus", estime-t-elle. Le premier avait harangué les salariés d'Air France a "recommencé" leurs actions.

"Le poids de ma parole en tant que membre du gouvernement n'est pas le même que celui de celles et ceux que vous venez de citer et qui ne sont pas membres du gouvernement", a conclu Ségolène Royal.

S.A.