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Gouvernement

Quand John Kerry appelle Nicolas Hulot pour faire du kitesurf

L'ancien secrétaire d'État d'Obama, John Kerry, avec Nicolas Hulot, pendant la COP21 le 30 novembre 2015, au Bourget

L'ancien secrétaire d'État d'Obama, John Kerry, avec Nicolas Hulot, pendant la COP21 le 30 novembre 2015, au Bourget - STEPHANE MAHE / POOL / AFP

Le ministre de la Transition écologique a été contraint de refuser l'invitation de l'ex-secrétaire d'État américain, en raison de son emploi du temps chargé.

Le ministre de la Transition écologique est débordé. À tel point qu'il a été contraint de refuser une invitation singulière, en provenance de l'ancien secrétaire d'État de Barack Obama.

"John Kerry, qui était à Saint-Briac, pas très loin de chez moi, m'a appelé l'autre jour pour faire du kite[surf], mais je lui ai rappelé que j'étais ministre et que, malheureusement, je ne pouvais pas!", raconte l'ancien présentateur de télévision, dans un entretien au Parisien publié ce mardi.

Peu de "contact avec la nature"

Son agenda chargé ne lui laisse en effet pas le temps de profiter des eaux bretonnes. "Je me lève à 6h30 pour bosser, je me couche à 23 heures. Mon seul contact avec la nature, c'est le jardin du ministère où j'habite quand je suis à Paris", déplore le ministre de la Transition écologique.

"J'essaie, certains week-ends, de rentrer chez moi, en Bretagne, au bord de la mer, avec mes dossiers sous le bras."

Les origines bretonnes de John Kerry

L'ancien chef de la diplomatie américaine a des racines à Saint-Briac. Son cousin, Brice Lalonde, n'est autre que l'ancien maire de la commune. Nicolas Hulot avait déjà pu rencontrer John Kerry sur les terres bretonnes, comme en témoigne ce message Facebook daté de juin 2014. 

"Nicolas Hulot rencontre John Kerry, [...] en visite en France à l’occasion du 70eme anniversaire du D-Day pour partager 3 de leurs points communs : le changement climatique, la région Bretagne (dont une partie de la famille de John Kerry est originaire) et le kite surf", est-il écrit sur le post.

J.P.