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Gouvernement

Nicolas Hulot n'éprouve "aucun plaisir personnel à être ministre"

Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, avec Emmanuel Macron, le 5 septembre 2017 à Paris

Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, avec Emmanuel Macron, le 5 septembre 2017 à Paris - PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP

Dans un entretien au Parisien publié ce mardi, Nicolas Hulot revient sur les raisons qui l'ont poussé à endosser le rôle de ministre.

Être ministre n'a "jamais été un fantasme" pour lui. Nicolas Hulot a pourtant accepté la proposition d'Emmanuel Macron. Dans un entretien avec les lecteurs du Parisien publié ce mardi, l'ancien présentateur de télévision revient sur les raisons qui l'ont poussé à débuter une carrière de ministre de la Transition écologique.

Face à l'urgence de la situation écologique -"le monde danse sur un volcan en éruption"- Nicolas Hulot, 61 ans, a voulu se lancer "dans la dernière étape de [son] engagement". À savoir: "agir à l'intérieur".

"J'aurai tout essayé, je n'aurai pas de regrets. Et si je n'avais pas la foi dans la responsabilité qui m'est confiée, je ne serais pas là", assure-t-il.

Être efficace, ou quitter le gouvernement

Si Nicolas Hulot affirme n'éprouver "aucun plaisir personnel à être ministre", c'est "la confiance" d'Emmanuel Macron qui l'a convaincu à quitter son rôle de conseiller et à entrer au gouvernement. "Je voulais que ça avance", explique-t-il aux lecteurs du Parisien.

"Quand le président m'a appelé quatre jours avant ma nomination, je ne m'y attendais pas une seconde. On se connaissait, mais je n'étais pas un intime. On s'est vus une heure et demie, et il a reconnu que mes sujets de préoccupation n'étaient pas ceux sur lesquels il avait axé en priorité sa campagne. 'C'est pour ça que j'ai besoin de toi', m'a-t-il dit."

Nicolas Hulot souhaite être jugé sur son efficacité. "C'est la seule condition de ma présence au gouvernement", glisse-t-il. "Si ce n'est pas le cas, je ne vois pas de raison de rester."
J.P.