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Gouvernement

Peillon défend la "révolution douce" des rythmes scolaires

Le ministre de l'Education Vincent Peillon lors d'une conférence sur le décrochage scolaire, le 4 décembre dernier à Paris.

Le ministre de l'Education Vincent Peillon lors d'une conférence sur le décrochage scolaire, le 4 décembre dernier à Paris. - -

Pour le ministre de l’Éducation, la réforme des rythmes scolaires ne se résume pas à l'allongement de la semaine de classe.

Une "révolution douce" pour "des enfants plus épanouis". En déplacement près de Lyon mardi, devant un parterre d'enseignants, de parents et d'animateurs, le ministre de l'Education Vincent Peillon a défendu sa réforme des rythmes scolaires, qui doit entrer en vigueur dès la rentrée 2013 dans un quart des établissements primaires du public.

Selon lui, "il ne s'agit pas simplement de revenir à la semaine de 4,5 jours", abandonnée en 2008. Il s'agit surtout de "réduire la journée de classe".

"C'est ça la révolution, a-t-il argué. Ca fait un siècle que nous sommes à 6 heures de classe par jour!" Des journées de classe "surchargées" alors que les programmes sont "lourds", et l'année scolaire "courte". Or, d'après les spécialistes, "les enfants ont quatre heures et demi d'attention au maximum".

"Penser différemment l'école"

Réduisant le temps de classe, la réforme incite à organiser des activités autres que purement scolaires: culturelles, sportives et artistiques. "Elle va obliger à briser les barrières" entre les niveaux d'enseigmenets, et à "nous amener à penser différemment l'école, l'Etat et l'enfant lui-même", a auguré Vincent Peillon.

"Comme toutes les grandes réformes, il y aura sans doute des ajustements à faire", a-t-il admis. Avant d'indiquer que le gouvernement allait dès à présent plancher sur "la deuxième vague", à la rentrée 2014.

M. T. avec AFP