Notre-Dame-des-Landes : "pas de condition au dialogue" pour Valls

Dimanche, le ministre de l'Intérieur a clairement fait savoir aux opposants à l'aéroport nantais que le dialogue se ferait sans conditions, contre leurs exigences de retrait des forces de police.

C'est une fin claire de non-recevoir aux conditions exigées par les opposants à l'aéroport de Notre-Dame des Landes. Alors que ceux-ci demandent le retrait des forces de l'ordre avant tout dialogue avec le gouvernement, le ministre de l'Intérieur a déclaré dimanche qu'il n'y a "jamais de condition au dialogue".

"Ce projet doit se faire avec le temps et avec le dialogue (...) et donc cette main tendue doit être prise comme telle, sans condition, avec la volonté d'avancer mais avec le respect de la loi, et c'est le rôle évident des forces de l'ordre", a affirmé Manuel Valls, en marge d'un déplacement en Corse.

Les opposants exigent le retrait de la police

Après l'annonce, samedi soir, que Matignon allait mettre en place une "commission du dialogue", la principale organisation d'opposants, l'Acipa, avait aussitôt indiqué qu'elle n'entamerait pas de dialogue avant le "retrait total des forces de police".

Depuis vendredi, une opération musclée d'expulsion de squatteurs oppose sur le site opposants et forces de l'ordre.