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Gouvernement

Motion de censure: Gabriel Attal assure qu'il ne se "laissera jamais intimider"

Le Premier ministre a assuré ce lundi 5 février à l'Assemblée nationale qu'il ne se "laissera jamais intimider", alors qu'une motion de censure a été déposée contre lui par la gauche.

La place de Gabriel Attal à Matignon questionnée par la gauche seulement un mois après sa nomination à Matignon. Confronté à sa première motion de censure, le Premier ministre a affirmé ce lundi 5 février devant l'Assemblée nationale que "malgré les tentatives de certains, [il] ne se laissera jamais intimider".

"Jamais intimider par les motions de censure préventives, par les cris, je ne me laisserai jamais déstabiliser par les hurlements et les injures", ajoute-t-il.

Le Premier ministre reproche à la gauche "un record de vitesse de dépôt d'une motion de censure" qui ne "rend pas honneur à notre débat public et démocratique". La motion de censure a été déposée par les quatre groupes de gauche avant que Gabriel Attal ne prononce son discours de politique générale le 30 janvier dernier.

Affirmant que "rien ne le détournera du cap des dialogues et des solutions", Gabriel Attal annonce aux députés qu'il prend "trois engagements".

"Toujours respecter le Parlement et le débat d'idée"

Le premier: "toujours garder [s]a porte ouverte pour la discussion, la recherche d'accords", et ce, "avec chacun, sans a priori, ni arrière-pensées".

"Je crois que l'avenir de la France vaut plus que les querelles partisanes", abonde-t-il en pointant du doigt "les partisans de la censure permanente" sous-entendant les députés de La France insoumise.

Il estime que "le blocage" est "le seul cap" de LFI, dont "il n'y a pas plus conservateur dans le paysage politique".

Le Premier ministre s'est également engagé à "toujours respecter le Parlement et le débat d'idée" et à "toujours respecter nos institutions et nos principes démocratiques".

"Dans cet hémicycle, résonne encore les mots des grands débats qui ont fondé notre pays alors je ne me résous pas à ce que dans cet hémicycle résonne désormais le vacarme et le brouhaha permanent", a-t-il appuyé. "Chacun a le droit de s'exprimer et d'être entendu".

Juliette Brossault