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Migrants à Lampedusa: Gérald Darmanin se rend à Rome ce lundi

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, ici le 11 septembre 2023 va rencontrer son homologue italien à Rome ce lundi 18 septembre.

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, ici le 11 septembre 2023 va rencontrer son homologue italien à Rome ce lundi 18 septembre. - Pascal LACHENAUD / AFP

Le ministre de l'Intérieur va s'entretenir avec son homologue italien, après l'arrivée de milliers de migrants sur la petite île italienne la semaine dernière.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a indiqué ce lundi sur Europe 1 qu'il se rendrait à Rome dans l'après-midi pour rencontrer son homologue italien, en marge de l'arrivée de milliers de migrants à Lampedusa la semaine dernière.

Aider l'Italie à "tenir ses frontières"

Face à cette situation, "la France va aider l’Italie à tenir sa frontière pour empêcher les gens d’arriver", a expliqué Gérald Darmanin sur Europe 1. Tout en précisant que la France ne prévoyait pas d'accueillir des migrants, même si la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a demandé aux pays européens de faire preuve de solidarité.

"Pour ceux qui sont arrivés en Italie et dans le reste de l’Italie, nous devons appliquer règles européennes, que nous avons adoptées il y a quelques mois, qui consistent à faire les demandes d’asile à la frontière", a-t-il ensuite ajouté. "Une fois qu’on fait les demandes d’asile à la frontière, on constate qu’une grande parie de ces demandeurs d’asile ne sont pas éligibles à l’asile. Et doivent repartir immédiatement dans les pays d’origine". 

"S’il y a des demandeurs d’asile qui sont éligibles à l’asile, qui sont persécutés pour des raisons évidemment politiques, bien sûr ce sont des réfugiés et dans ces cas là la France comme elle l’a toujours fiat peut accueillir des personnes", a-t-il ajouté, estimant que "la France prend largement sa part".

Le patron de la place Beauvau a échangé par téléphone avec ses homologues italien et allemand samedi, au lendemain d'une réunion durant laquelle il avait réuni les services du ministère de l'Intérieur.

De son côté, Emmanuel Macron a eu une conversation téléphonique samedi avec Giorgia Meloni, la cheffe du gouvernement italien. Lors de cet entretien, ils se sont engagés à "renforcer la coopération au niveau européen (...) pour trouver des solutions efficaces, immédiates et de plus long terme à cette crise", a précisé l'Elysée.

Emmanuel Macron a défendu un "devoir de solidarité européenne" avec l'Italie alors que Berlin vient de suspendre l'accueil volontaire de demandeurs d'asile en provenance de ce pays en raison d'une "forte pression migratoire" et du refus de Rome d'appliquer des accords européens.

Baptiste Farge