Manuel Valls sur les violences au PSG: "Hollande est indigné"
Mis en cause par l'opposition pour sa gestion des nombreuses violences qui ont émaillées les festivités pour le PSG lundi soir, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls se défend sur BFMTV et joue la carte de l'ultra-fermeté. "Il y a eu 39 interpellations dans la nuit, trois autres ce matin. Il faut une réponse policière et judiciaire particulièrement sévère à l'égard de ces voyous qui ont contribué à gâcher cette belle fête. Je recevrai d'ailleurs place Beauvau la direction du PSG ce mardi-après-midi."
Au sujet du président François Hollande, qu'il a rencontré dans la matinée, Manuel Valls confie que le chef de l'Etat s'est montré "indigné" par la situation, "comme chacun d'entre nous". "On doit pouvoir manifester sa joie comme à Barcelone, Manchester, Montpellier. Le sport, c'est des valeurs de fraternité et de rassemblement."
La manifestation des ultras interdite
Aux forces de l'ordre et au préfet de police, mis en cause également par l'opposition, Manuel Valls a réitéré son soutien. "Les responsables sont les casseurs, les forces de l'ordre ont fait leur travail, et gardent toute ma confiance. [...] A l'évidence, le PSG est encore malade de ses supporters."
Enfin, il a assuré que la manifestation des ultras prévue dimanche Porte de la Muette n'aurait pas lieu. "Il n'y aura aucune manifestation autorisée dimanche pour les ultras."
A LIRE AUSSI:
>> EN DIRECT - PSG: l'UMP demande une commission d'enquête à l'Assemblée
|||sondage|||792