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PSG: Valls ciblé par la droite

Manuel Valls

Manuel Valls - -

Les débordement autour du Trocadéro à l'occasion du titre du PSG ont suscité de virulentes réactions dans l'opposition. Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls notamment a été critiqué.

"Je demande à François Hollande de sanctionner sans délai les responsables du fiasco de la soirée d'hier" a twitté François Fillon. Sans le citer, à la différence de la majorité de ses camarades de l'opposition, l'ancien Premier ministre a ciblé le ministre de l'Intérieur Manuel Valls après les débordements qui ont émaillé la remise du trophée de champion de France au PSG, place du Trocadéro à Paris.

Dès lundi soir, le ministre, le maire du XVIe arrondissement de Paris, l'UMP Claude Goasguen avait d'ailleurs demandé la démission de Manuel Valls sommer "d'assumer" sa responsabilité, à ses yeux "totale".

"Manuel Valls montre ainsi progressivement son vrai visage: celui d'un ministre partisan, sévère avec les familles lorsqu'elles sont de droite, inerte avec les délinquants protégés par la culture de l'excuse de la gauche", a aussi affirmé, en référence aux récentes manifestations anti-mariage homo, Geoffroy Didier, secrétaire général adjoint de l'UMP.

Valls "cultive un laxisme d'Etat"

Rachida Dati a elle dénoncé des "agressions extrêment violentes" et s'est indignée que la préfecture de police réduise les incidents à de "simples bousculades". Sur twitter, l'ancienne ministre sarkozyste Nadine Morano s'est également moquée du ministre de l'Intérieur: "Valls incapable d'anticiper et d'assurer la sécurité sauf pour un déplacement à Toul".

Du côté du Front national (FN), la présidente du parti, Marine Le Pen a estimé que Manuel Valls aurait dû "interdire cette manifestation". "Le problème de ce ministre de l'Intérieur, c'est que, comme ses tristes prédécesseurs de l'UMP, il cultive un véritable laxisme d'Etat", a-t-elle enchaîné.

"Les coupables se sont les casseurs"

Néanmoins, le ministre de l'Intérieur peut compter sur le soutien de ses collègues socialistes. "Je défends nettement Manuel Valls, a insisté Ségolène Royal sur BFMTV. Demander sa démission ce n'est pas sérieux".

Quant au principal concerné, il se défend. "Il y a eu 32 personnes blessées et 39 interpellations", a reconnu Manuel Valls sur Europe 1. "C'est dans la rue que les supporters veulent fêter les victoires".

"A l'évidence, le football est encore malade. Il faut tirer les leçons de ce qui s'est passé", a-t-il néanmois constaté. Enfin, en réponse à Claude Goasguen qui demandait sa démission, Manuel Valls a d'abord rappelé qu'en tant que "maire du XVIe arrondissement il n'avait pas fait part de ses craintes" et affirmé que "les coupables se sont les casseurs".

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S. A.