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Gouvernement

Loi famille: le gouvernement veut "tout faire" pour voter avant l'été

Jean-Marie Le Guen quitte l'Elysée, le 29 avril 2014

Jean-Marie Le Guen quitte l'Elysée, le 29 avril 2014 - -

Jean-Marie Le Guen, chargé des Relations avec le Parlement, veut que les députés débattent de la loi famille avant la coupure estivale. Ces débats ont été reportés dans la nuit de mercredi à jeudi en raison des amendements de l'opposition.

Le gouvernement va "tout faire" pour que l'Assemblée nationale puisse terminer les débats et voter la proposition de loi sur la famille "avant la coupure de l'été", a indiqué jeudi le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen.

"Nous allons tout faire pour trouver le temps nécessaire", alors que le calendrier est chargé, et "le gouvernement est tout à fait attentif au besoin de conclure cette loi avant la fin de la session", a-t-il déclaré après le report dans la nuit de mercredi à jeudi des débats sur ce texte, compte tenu de la salve d'amendements de l'UMP.

Des attitudes "dogmatiques"

Selon le secrétaire d'Etat, "il y a eu un débat malheureusement un peu bloqué par certaines attitudes dogmatiques, et finalement allant peu au fond des choses alors qu'il y a des attentes". "Les élus nous disent qu'en circonscription beaucoup de gens sont venus les voir pour leur montrer leur intérêt sur cette modernisation d'une approche du cadre familial", a-t-il souligné.

En référence aux membres de l'Entente parlementaire pour la Famille, qui s'exprimaient pour l'UMP dans les débats, Jean-Marie Le Guen a déploré "de la flibusterie parlementaire, du blocage idéologique, avec des propos parfois étonnants alors qu'il s'agit de faire évoluer le cadre juridique dans lequel vivent beaucoup de familles françaises".

"Des gens ont décidé de défendre une vision figée et au final très minoritaire de la famille", d'après lui. Interrogé sur un autre texte victime collatérale du report des débats, celui sur la réforme de l'inspection du travail, le secrétaire d'Etat a assuré que le gouvernement "va trouver une date", sans toutefois s'avancer sur une échéance.

G.C. et A.D. avec AFP