Les premiers pas d'Aurélien Rousseau, nouveau ministre de la Santé, à la rencontre du Samu de Paris

BFMTV a pu suivre Aurélien Rousseau, nouveau ministre de la Santé, dans la nuit de mardi à mercredi au Samu de Paris, quelques jours après sa nomination.

Il a quitté ce qu'il appelle le "terminus des emmerdes" pour se retrouver au ministère de la Santé. Aurélien Rousseau, l'ancien directeur de cabinet d'Elisabeth Borne, a été nommé sous proposition de cette dernière au poste de ministre de la Santé.

Dans la nuit de mardi à mercredi, un décret de déport a été publié au Journal officiel: c'est Elisabeth Borne qui sera en charge des dossiers pouvant concerner "directement ou indirectement" la situation professionnelle de Marguerite Cazeneuve, conjointe d'Aurélien Rousseau et directrice déléguée à la gestion et à l'organisation des soins de la Caisse nationale de l’assurance maladie. Mais l'ancien directeur de l'ARS d'Île-de-France pourra exercer sans conflit d'intérêt sa fonction, a confirmé la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.

Devenir ministre, "c'est assez vertigineux"

Dans son bureau avenue Duquesne à Paris, Aurélien Rousseau a commencé à se familiariser avec son nouveau poste. "Je ne pourrais plus me dire: 'moi, je ne suis que conseiller'. C'est assez vertigineux", explique-t-il au micro de BFMTV.

Cinq jours après sa nomination, peu avant minuit ce mardi, Aurélien Rousseau est allé à la rencontre des équipes du Samu de Paris, pour aborder la revalorisation du travail de nuit.

"Le président de la République et la Première ministre m’ont demandé de voir sous quelles formes on peut pérenniser les mesures qui avaient été lancées l’an dernier par François Braun", explique Aurélien Rousseau.

"Je veux être absolument sûr d’ajuster pour que ce qu’on fait corresponde aux attentes des soignants", dit-il.

Qui est Aurélien Rousseau, le nouveau ministre de la Santé ?

2:48

"Il y a une grande écoute"

Après une visite de la plateforme d’appels du Samu, les attentes des médecins, infirmiers, ambulanciers sont évoquées dans une salle de réunion, où Aurélien Rousseau retrouve quelques visages qu'il a pu croiser lorsqu'il dirigeait l'Agence régionale de Santé d'Île-de-France.

"On a beaucoup d'espoir (...) il y a une grande écoute ", explique à BFMTV Patrick Pelloux. "On a discuté sur le travail de nuit, sur les fermetures des services d'urgence, sur la bienveillance vis-à-vis des soignants."

"C'est un échange qui a été très important et très intéressant", se réjouit le président de l’association des médecins urgentistes.

Margaux de Frouville et François Luce, avec AG