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Gouvernement

Leonarda: Manuel Valls de retour à Paris

Manuel Valls a écourté sa visite aux Antilles pour revenir en France, où l'expulsion de la jeune Leonarda a causé des manifestations lycéennes et une vive polémique.

Manuel Valls a écourté sa visite aux Antilles pour revenir en France, où l'expulsion de la jeune Leonarda a causé des manifestations lycéennes et une vive polémique. - -

Le ministre de l'Intérieur est revenu en métropole tôt ce samedi matin, après avoir écourté sa visite aux Antilles en raison de l'affaire Leonarda. Il a reçu, dans la matinée, le rapport de l'enquête administrative sur l'expulsion de l'adolescente.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls est rentré samedi à Paris après avoir écourté sa visite aux Antilles et a reçu dans la matinée le rapport de l'enquête administrative sur l'expulsion controversée de la collégienne Leonarda Dibrani, a-t-on affirmé dans son entourage.

Son avion en provenance de Point-à-Pitre, en Guadeloupe, a atterri peu avant 08h30 à l'aéroport d'Orly.

Une réaction attendue ce samedi

Peu après son arrivée place Beauvau, le ministre de l'Intérieur a reçu le rapport de l'enquête administrative sur l'expulsion controversée de la collégienne Leonarda Dibrani. "Le rapport a été remis au ministre à 09h30 place Beauvau par Marc Abadie, chef du service de l'Inspection générale de l'administration (IGA), et Jean-Pierre Battesti, inspecteur général de l'IGA", a précisé l'entourage de Manuel Valls.

Le ministère de l'Intérieur s'exprimera "rapidement", le plus probablement dès samedi, sur les conclusions de l'enquête.

Très critiqué à gauche, visé par les lycéens

Manuel Valls est vivement critiqué, notamment à gauche, pour les conditions d'interpellation de Leonarda, expulsée le 9 octobre vers le Kosovo avec sa famille après avoir été prise en charge par la police en pleine sortie scolaire. Des milliers de lycéens ont aussi manifesté jeudi et vendredi pour réclamer le retour de l'adolescente rom kosovare, voire la démission du ministre.

L'enquête de l'Inspection générale de l'administration, commandée mercredi, doit dire si cette expulsion a été conforme au droit. "S'il y a eu faute, l'arrêté de reconduite à la frontière sera annulé", a assuré mercredi le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. L'Elysée a fait savoir que le gouvernement pourrait décider de sanctuariser non seulement l'école, comme c'est déjà le cas, mais aussi le "temps de vie scolaire".

A.S. avec AFP