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Gouvernement

Le Drian sur les journalistes tués au Mali: "L'enquête progresse rapidement"

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. - -

Le ministre de la Défense était l'invité de Jean-Jacques Bourdin ce lundi 11 novembre. Outre l'évocation des commémorations du 11 novembre, Jean-Yves le Drian a fait le point sur la situation au Mali et la crise bretonne.

"Nous n'avons pas encore identifié les assassins", a expliqué Jean-Yves le Drian à propos des deux journalistes de RFI assassinés au Mali. Le ministre de la Défense assurant toutefois que "l'enquête progresse rapidement", a aussi rappelé la nécessité d'agir avec "détermination" et "discrétion" comme les autorités françaises l'avaient fait avant la libération des quatre otages d'Arlit. Jean-Yves Le Drian a aussi enjoint son interlocuteur à respecter le secret de l'instruction.

Les autres otages "sont vivants"

Quant aux autres otages, le ministre a indiqué, comme Laurent Fabius avant lui, qu'"ils sont vivants". Sept Français sont encore retenus dans différents pays dont Serge Lazarevic et Gilberto Rodriguez au Sahel, Francis Collomb au Nigeria et quatre journalistes en Syrie, dont Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torrès.

Concernant la situation malienne en général, le ministre a indiqué que "500 soldats européens sont en train de former les soldats du Mali de demain".

Pas "d'insurrection populaire en Bretagne"

Revenant sur la crise bretonne, Le ministre a déclaré ne pas croire qu'il s'agisse d'une "insurrection populaire" au sens strict du terme. Il a ajouté que "la Bretagne n'est pas une région en déclin, elle a des capacités et de la force". Sur les plans sociaux, le ministre a fait preuve de volontarisme indiquant qu'il "faut prendre chaque situation à bras-le-corps".

Condamnant les destructions de portiques et de radars, le ministre a déclaré "comprendre cette protestation" tout en rappelant que "le vandalisme n'est pas acceptable".

Sur le fond du problème: "le principe de l'écotaxe n’est pas remise en cause. Il faut trouver la bonne application qui permette à des régions comme la Bretagne de ne pas être pénalisée", a analysé Jean-Yves Le Drian.

David Namias