"Je pense toujours aux parents": Attal réagit à la relaxe des mineurs poursuivis pour le harcèlement de Lucas

Face à la relaxe des quatre mineurs poursuivis pour harcèlement à l'encontre de Lucas qui s'est suicidé en janvier dernier, Gabriel Attal a adressé ses pensées aux parents.

"Dans ces cas-là, je pense toujours aux parents". Le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal a réagi auprès de Brut, ce lundi à la relaxe des quatre mineurs poursuivis pour harcèlement à l'encontre de Lucas, un adolescent de 13 ans qui s'est suicidé en janvier dernier à son domicile dans les Vosges.

Il subissait depuis plusieurs mois du harcèlement scolaire dans son collège, notamment en raison de son homosexualité.

Si Gabriel Attal rappelle qu'un ministre "n'a pas le droit de commenter les décisions de justice" en raison de la "séparation des pouvoirs", il reconnaît que "dans ces cas-là", il "pense toujours aux parents".

"Aux parents de Lucas, aux parents d'autres élèves qui sont harcelés", déclare-t-il.

"Un délit qui peut conduire jusqu'à la mort"

"Ma responsabilité, ce que je veux faire, c'est faire en sorte qu'on ne se retrouve plus dans des situations comme celles qu'on a vécues avec Lucas, avec Lindsay, avec Nicolas, avec Marion, avec Marie, et avec tant d'autres", affirme le ministre.

Il rappelle notamment le changement de la loi à ce sujet en mars 2022 qui a fait du harcèlement scolaire un délit, "un délit qui peut conduire jusqu'à la mort".

La Cour d'appel de Nancy a relaxé les quatre élèves poursuivis pour des faits de "harcèlement ayant entraîné le suicide" en raison de "l'absence d'effet démontré" de ces propos "sur la santé mentale de Lucas", et l'absence de "lien de causalité" avec le suicide du collégien.

Juliette Brossault