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Hôpital: Élisabeth Borne annonce 1,1 milliard d'euros par an de revalorisations pour les soignants

La Première ministre Élisabeth Borne dans une pharmacie à Rouen (Seine-Maritime) le 31 août 2023.

La Première ministre Élisabeth Borne dans une pharmacie à Rouen (Seine-Maritime) le 31 août 2023. - Lou Benoist

La Première ministre était en déplacement ce jeudi à Rouen où elle a rencontré des professionnels de santé.

"De nouvelles mesures pour renforcer l'attrait des postes de nuit". La Première ministre Élisabeth Borne, en déplacement à Rouen, a annoncé ce jeudi la pérennisation de certaines mesures dites "flash" annoncées l'année dernière par l'ancien ministre de la Santé François Braun. Celles-ci visent notamment à mieux valoriser le travail de nuit par les personnels non médicaux et professionnels de santé.

S'agissant des infirmiers, infirmières et aide-soignants, l'exécutif annonce donc la pérennisation à compter de janvier 2024 de la majoration de 25% la rémunération pour le travail de nuit. La majoration à hauteur de 20% des indemnités horaires pour la journée du dimanche ou des jours fériés sera également pérennisée.

"Il faut reconnaître ces contraintes particulières sur ces différents métiers", a déclaré la cheffe du gouvernement qui estime que ces mesures "contribueront à renforcer l'attractivité" de ces métiers.

Concernant les médecins, Élisabeth Borne a confirmé que la revalorisation des gardes à hauteur de 50% sera pérennisée et ce, tant pour les médecins du public que du privé.

Des mesures au coût d'1,1 milliard d'euros par an

Ces mesures représentent un effort d'1,1 millard d'euros sur une année, selon la Première ministre Élisabeth Borne. Dans le détail, ces 1,1 milliard'euros se répartissent en 500 millions d'euros par an pour les nouvelles annonces de l'exécutif et 600 millions d'euros par de pérennisations de dispositifs déjà existants.

D'autres annonces ont également été faites par l'exécutif. Le prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) doit notamment acter la possibilité pour les pharmaciens de prescrire directement des antibiotiques "à deux maladies du quotidien" à savoir les cystites et angines après réalisation de tests (TROD ou test rapide d'orientation diagnostique) pour confirmer l'origine de l'infection bactérienne et après entretien avec le patient.

Margaux de Frouville et Hugues Garnier