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Hommage aux policiers tués: les larmes retenues de Manuel Valls

Le Premier ministre Manuel Valls pendant la cérémonie d'hommage aux trois policiers morts dans les attentats, mardi 13 janvier.

Le Premier ministre Manuel Valls pendant la cérémonie d'hommage aux trois policiers morts dans les attentats, mardi 13 janvier. - BFMTV

Pendant l'hommage du président de la République aux trois policiers tués dans les attentats de la semaine dernière, le Premier ministre Manuel Valls est apparu particulièrement ému, au bord des larmes.

Un Premier ministre au bord des larmes. Au cours de l'hommage rendu par François Hollande à Clarissa Jean-Philippe, Ahmed Merabet et Franck Brinsolaro, les trois policiers tués la semaine dernière lors des attentats qui ont frappé la France.

Lors de la cérémonie d'hommage à ces trois agents des forces de l'ordre, qui se déroulait dans la cour de la préfecture de police, à Paris, et au cours de laquelle le chef de l'Etat a remis à titre posthume la Légion d'honneur aux trois victimes, Manuel Valls est apparu particulièrement ému lorsque a retenti la Marseillaise. L'air très grave, le chef du gouvernement a passé en revue les troupes dans le silence le plus total, aux côtés de François Hollande et du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. 

Un Premier ministre très proche des policiers

Avant d'accéder à Matignon, fin mars 2014, Manuel Valls a dirigé pendant près de deux ans le ministère de l'Intérieur, auquel il était très attaché. Au cours de son mandat, Manuel Valls s'était effectivement montré très proche des policiers.

Dimanche soir, au terme de la marche républicaine qui a rassemblé 1,5 million de personnes dans les rues de Paris, le Premier ministre avait accompagné son successeur place Beauvau, Bernard Cazeneuve, à la préfecture de police de Paris, pour féliciter les forces de l'ordre pour leur mobilisation.

Autre grand moment d'émotion. Alors que François Hollande a dressé le portrait de chacun des trois policiers, le médecin urgentiste Patrick Pelloux, chroniqueur chez Charlie Hebdo, n'a pas pu retenir ses larmes à l'évocation de Franck Brinsolaro, l'agent affecté à la sécurité de Charb, "mort pour la liberté d'expression". 

A.S.