Griveaux reconnait que ce n'est "pas la rentrée imaginée" par le gouvernement

Benjamin Griveaux a reconnu que le gouvernement avait connu quelques couacs en cette rentrée mais assure qu'il est "au travail" et que "les priorités n'ont pas varié".

La démission fracassante de Nicolas Hulot, celle plus surprise de Laure Flessel, la sortie d'Emmanuel Macron sur les "Gaulois réfractaires", les discussions autour du prélèvement de l'impôt sur le revenu à la source... Après une semaine de couacs, l'exécutif semble tant bien que mal reprendre la main sur l'actualité.

"Vous dire que c’était la rentrée qu’on avait imaginée, serait sans doute mentir", a d'ailleurs reconnu Benjamin Griveaux sur BFMTV à l'issue d'un séminaire de rentrée.

Pas de changement de cap en vue

Bousculé jusque dans les sondages, dans lesquels Emmanuel Macron est au plus bas depuis son élection (plus bas que François Hollande à la même époque), l'exécutif ne compte pas changer de politique.

Premier acte de cette rentrée, le président de la République a promulgué ce mercredi, face caméras, la loi "avenir professionnel".

"Cette première semaine agitée est derrière nous, assure le porte-parole du gouvernement. Le gouvernement est au travail, il n’avait pas cessé de travailler. Il y avait eu la pause estivale mais le gouvernement était au travail."

Poursuivant, Benjamin Griveaux réaffirme que les réformes promises et discutées seront engagées par le gouvernement. Quelles que soient les critiques.

"Ce n'est pas un président droit dans ses bottes, balaie le porte-parole du gouvernement. C’est fidèle aux convictions et au projet politique qui est porté depuis 15 mois. On tient le cap qui a été fixé il y a 15 mois. Nos priorités budgétaires sont les mêmes, l’éducation supérieure, le régalien et l’environnement. Elles n’ont pas varié d’une année à l’autre."

Et de conclure: "Les Français attendent du gouvernement du calme, du sérieux et de la constance."

J.C.