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Gouvernement

Fermeture de mosquées: "Pas de place pour les ennemis de la République", dit Valls

Le Premier ministre Manuel Valls, le 3 novembre 2015.

Le Premier ministre Manuel Valls, le 3 novembre 2015. - Thomas Samson - AFP

Le Premier ministre a également affirmé que la mosquée de Lagny, fermée mercredi, "représentait un vrai danger". Et réclame "une application stricte de la loi", notamment en ce qui concerne le port du voile intégral dans l'espace public.

Trois mosquées ont été fermées temporairement mercredi, dont celle de Lagny-sur-Marne. "C'était prévu avant les événements terrible du 13 novembre mais grâce à l'état d'urgence (....) nous avons pu intervenir beaucoup plus rapidement", a précisé le Premier ministre, Manuel Valls, mercredi soir sur France 3.

Concernant Lagny, Manuel Valls assure que "cette mosquée était déjà dans la ligne de mire de nos services." De son côté, le responsable de la mosquée de Lagny affirme n'avoir "rien à cacher".

"A l'évidence, elle représentait un vrai danger, a maintenu Manuel Valls. Là où il y a des prêches de haine qui peuvent mener à la radicalisation de certains jeunes, il faut mener des actions. Il faut être partout: c'est le sens des perquisitions administratives menées en ce moment".

"Une application stricte de la loi" sur le voile intégral

"Il n'y pas de place pour ceux qui préparent ces actions de radicalisation qui peuvent mener au terrorisme", a-t-il ajouté, après que le gouvernement eut annoncé mercredi la fermeture de trois mosquées présentées comme salafistes depuis l'instauration de l'état d'urgence. 

Le chef du gouvernement ajoute également qu'il ne doit "plus y avoir en France de place pour les ennemis de la République. Il faut une application stricte de la loi, c'est vrai aussi d'ailleurs dans l'espace public pour celles qui portent le voile intégral. Nous avons demandé, avec Bernard Cazeneuve, aux préfets d'appliquer cette loi avec la plus grande vigueur et la plus grande rigueur".

"Les caves doivent être fouillées (...) Il faut partout où sont prononcés ces discours de haine, là où l'on découvre des écoles qui n'ont rien à voir avec des écoles de la République, où l'on prêche un islamisme radical, il ne doit pas y avoir de place pour cela dans notre pays", a-t-il conclu.

A. K.