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Castaner dénonce "l'amalgame honteux" de Mélenchon entre les nazis et Macron

Christophe Castaner lundi matin sur BFMTV et RMC.

Christophe Castaner lundi matin sur BFMTV et RMC. - BFMTV

Christophe Castaner, secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, était ce lundi matin l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC.

Invité lundi matin sur BFMTV et RMC, Christophe Castaner juge sévèrement l'intervention de Jean-Luc Mélenchon à la tribune, samedi sur la place de la République à Paris, à l'occasion de la manifestation à l'appel de La France insoumise. "Elle ne me surprend pas cette brutalité, elle est constante dans le discours très radical de Jean-Luc Mélenchon".

"Vous avez perdu l'élection présidentielle"

"Il est dans le déni de réalité", juge Christophe Castaner, avant de s'adresser directement au leader de La France insoumise. "Monsieur Mélenchon, vous avez perdu l'élection présidentielle, Emmanuel Macron ne l'a pas volée".

Le porte-parole du gouvernement dénonce encore un "amalgame honteux entre les nazis et Alain Juppé sur le CPE, ou Emmanuel Macron avec les ordonnances. Même si c'était dans une longue liste de réformes qui ont été faites dans ce pays, c'est une erreur politique a minima, il y avait de l'emportement de tribune".

"Raccourcis historiques et sémantiques"

"Ils (les militants de La France insoumise, NDLR) ont tenté de faire un procès d'illégitimité à Emmanuel Macron. Non! Il a été élu, et les députés qui ont été élus à l'Assemblée sont allés conforter, et ont confirmé la victoire d'Emmanuel Macron. Il y a 17 députés de La France insoumise qui ont élus, ils sont légitimes, je les respecte", assure le porte-parole du gouvernement.

Christophe Castaner dénonce un autre amalgame, quand Jean-Luc Mélenchon accuse Emmanuel Macron de parler du peuple comme de "la racaille": "Racaille, de mémoire, c'était un autre président de la République (le mot avait été prononcé par Nicolas Sarkozy, NDLR), et jamais ce mot n'a été utilisé par Emmanuel Macron".

"Lui qui aujourd'hui nous explique, surtout non il n'a pas parlé des nazis, finalement on l'avais mal compris, devrait éviter de faire des raccourcis historiques mais aussi sémantiques", conseille Christophe Castaner.

A.L.M.