Attaque à Copenhague : le gouvernement mobilisé
Le gouvernement français n'a pas tardé à réagir. Quelques minutes à peine après les premières alertes sur la fusillade à Copenhague, au Danemark, l'exécutif français s'est mis en branle. Le Premier ministre a publié un message sur Twitter : "La liberté attaquée à Copenhague. Solidarité avec les Danois. Bernard Cazeneuve se rend sur place. La France ne cède pas". Ajoutant un "Je suis Charlie", faisant donc immédiatement le lien avec les attentats parisiens survenus il y a plus d'un mois.
Dès 17h30, l'Elysée a également publié un communiqué, annonçant que "le ministre de l’Intérieur se rendra dans les meilleurs délais à Copenhague." "Le président de la République a exprimé à la Première ministre du Danemark toute la solidarité de la France dans cette épreuve", a fait savoir l'Elysée.
"Une attaque terroriste", pour Fabius
De son côté, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a immédiatement jugé qu'il s'agissait d'une "attaque terroriste". Condamnant fermement cette action, le Quai d'Orsay a expliqué qu'il "condamnait avec la plus grande fermeté cet attentat". "La France se tient aux côtés des autorités et du peuple danois dans la lutte contre le terrorisme", a poursuivi Laurent Fabius. L'ambassadeur de France au Danemark était présent sur les lieux de l'attaque. Sur Twitter, il a partagé qu'il était à l'intérieur de la salle, toujours en vie et indemne. A l'AFP, il a expliqué que, selon lui, "c'était la même intention que (la tuerie de) Charlie Hebdo sauf qu'ils n'ont pas réussi à entrer".
Secrétaire d'Etat aux affaires européennes, Harlem Désir a également annoncé sa "solidarité avec le peuple danois et notre ambassadeur". Ajoutant que "la France et le Danemark (sont) unis contre le terrorisme et pour la liberté d'expression". Fleur Pellerin, ministre de la Culture, a également partagé sa "solidarité avec le peuple danois frappé par le terrorisme pour un débat sur la liberté d'expression".