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Rassemblement national

Régionales: Jean-Marie Le Pen adoube sa petite-fille en Paca

Marion Maréchal-Le Pen et son grand-père lors d'un meeting le 17 novembre à Paris.

Marion Maréchal-Le Pen et son grand-père lors d'un meeting le 17 novembre à Paris. - Bertrand Guay - AFP

Brouillé avec sa fille Marine, Jean-Marie Le Pen évoque pour la première fois la possibilité de ne pas être tête de liste du FN aux régionales. Il "ne voit que Marion" Maréchal-Le Pen pour le remplacer.

Le début d'une sortie de crise au Front national? Alors que vendredi encore, Jean-Marie Le Pen indiquait qu'il maintenait sa volonté d'être candidat FN en Provence-Alpes-Côte-d'Azur, il semble cette fois reculer d'un pas. Dans le Journal du dimanche, il envisage pour la première fois la possibilité de ne pas être tête de liste aux prochaines élections régionales.

"Si je n'étais pas candidat, je ne vois que Marion. Il n'y a aucune autre personnalité qui ait autant de notoriété et de particularité au sein du Front national pour cette région", dit le cofondateur du Front national à propos de sa petite-fille, députée FN du Vaucluse.

Jean-Marie Le Pen fera connaître sa décision lundi

Parlant d'une "crise sans précédent", la présidente du parti, Marine Le Pen, a décidé de s'opposer à la candidature de son père, à la suite de nouveaux propos polémiques sur BFMTV et dans l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol. La question sera soumise à un bureau politique le 17 avril. Jean-Marie Le Pen précise lui qu'il fera connaître sa position lundi.

Jeudi, le secrétaire général du FN, Nicolas Bay, un proche de Marine Le Pen, a estimé que Jean-Marie Le Pen n'était pas "la meilleure locomotive" pour conduire la liste FN aux régionales, et que Marion Maréchal-Le Pen aurait "une légitimité certaine" à le faire.

A. K.