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Rassemblement national

"Panama Papers": le FN n'est pas impliqué selon Philippot

Florian Philippot, vice-président du Front national.

Florian Philippot, vice-président du Front national. - AFP

Ni le Front national, ni Marine Le Pen, ni a priori Jean-Marie Le Pen, n'ont de "compte offshore", a défendu Florian Philippot. Le vice-président s'exprimait à la veille de révélations du Monde à propos d'un parti politique français mentionné dans les Panama papers.

Florian Philippot, vice-président du FN, a affirmé lundi sur I-télé que ni son parti ni Marine Le Pen n'avaient de "compte offshore" ou de "compte au Panama" en allusion au scandale "Panama Papers".

Florian Philippot a affirmé que le parti français évoqué par le quotidien Le Monde, comme impliqué dans ce vaste scandale d'évasion fiscale, "cela ne peut pas être le FN", qui est un "parti assez pauvre" et qui "évidemment n'a pas de compte offshore ou Panama ou je ne sais quoi".

Un peu plus tôt Frédéric Chatillon, proche de Marine Le Pen et patron de la société Riwal, prestataire du FN, a pris les devants sur d'éventuelles révélations dans cette affaire, s'expliquant sur des investissements en Asie. Le directeur du Monde a indiqué lundi matin que des révélations à venir dans cette affaire allaient concerner "un grand parti politique français".

Philippot: "Marine Le Pen n'a pas de compte offshore"

Interrogé sur les déclarations de Frédéric Chatillon, Florian Philippot a affirmé: "Tout cela est parfaitement légal". "De toute façon M. Chatillon n'a aucune responsabilité au FN", a-t-il ajouté. "Tout ce qui sera fait pour essayer de relier cela au FN ou à Marine Le Pen cela sera tout simplement de la diffamation", a-t-il dit.

Interrogé sur le fait de savoir si le FN avait un compte au Panama, il a expliqué que "non". Marine Le Pen ? "Non Marine Le Pen n'a pas de compte offshore ni au Panama ni ailleurs". Jean-Marie Le Pen ? "Je ne pense pas (...) et si son nom apparaissait il faudrait lui demander à lui-même", a-t-il dit. Dans l'après-midi, le FN avait dénoncé dans un communiqué "les prétendues révélations" du scandale "Panama papers" sur l'évasion fiscale comme symptomatiques de "la mondialisation sauvage".

D. N. avec AFP