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Rassemblement national

Marion Maréchal-Le Pen: le rapport sur l'intégration "c'est l'anti-modèle républicain"

Marion Maréchal-Le Pen sur BFMTV, le 16 décembre.

Marion Maréchal-Le Pen sur BFMTV, le 16 décembre. - -

La députée FN du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, était l'invitée de BFMTV et RMC, ce lundi matin.

Le rapport sur l'intégration est une "réelle provocation". Invitée, lundi matin, sur BFMTV et RMC, la députée FN du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, est revenue sur le rapport sur l'intégration publié sur le site Internet du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui préconise notamment le retour du voile à l'école et une remise à plat de l'histoire de France telle qu'elle est enseignée actuellement.

La loi sur le voile, "base de la cohésion nationale"

Estimant que ce rapport symbolise "l'anti-modèle républicain", Marion Maréchal-Le Pen a jugé qu'il incarne également une "réelle provocation contre le modèle laïc de la France". Pour la jeune députée, il ne faut pas revenir sur la loi sur le voile, "qui est la base de la cohésion nationale". "On n'a pas à imposer aux autres ses convictions religieuses dans un cadre qui devrait être neutre", a-t-elle justifié.

Et de rappeler que le Front national défend la suppression de l'acquisition automatique de la nationalité pour les enfants nés en France de parents étrangers. "La France n'a plus les moyens de financer cela", "la nationalité, ça s'hérite ou ça se mérite", a ainsi déclaré Marion Maréchal-Le Pen, pour qui "il y a un risque de dérive terrible lorsque l'on mène ce genre de politique" migratoire.

"Je n'ai pas un cœur de pierre"

"Quand on fait de la politique, on est obligé de voir plus grand que dans la dimension affective des choses, on est obligé de mesurer les conséquences", a-t-elle ajouté, faisant notamment référence au regroupement familial.

Précisant toutefois être "sensible" à ces questions et ne "pas avoir un coeur de pierre", la députée du Vaucluse a indiqué trouver "magnifique", que "des immigrés qui arrivent sur le territoire donnent des prénoms français à leurs enfants". Et d'ajouter: "j'aurais préféré que Rachida Dati et Nicolas Sarkozy donnent des prénoms français à leurs enfants, ça fait partie de l'identité française".