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Rassemblement national

Marine Le Pen sur le compte en Suisse de son père: "une resucée d'articles écrits il y a 20 ans"

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Pour la présidente du Front National, le compte ouvert à l'UBS par Jean-Marie Le Pen n'a rien d'illégal. Mieux, son existence est connue depuis plus de 20 ans, assure-t-elle.

"Une resucée d'articles écrits il y a 20 ans". C'est ainsi que Marine Le Pen a qualifié "les révélations" de Mediapart de ce mercredi. Il est fait ici référence à l'ouverture d'un compte en Suisse, à l'UBS en 1981, par Jean-Marie Le Pen, le fondateur et président d'honneur du Front national.

"Libération faisait du sous-Mediapart, aujourd'hui, Mediapart fait du sous-Libération", a ironisé la présidente du FN. "Mediapart n'est plus dans un travail journalistique, il est dans un travail militant", a-t-elle martelé.

"On découvrira peut-être quelque chose à l'autopsie"

"Ça fait 20 ans que Jean-Marie Le Pen a donné toutes les explications concernant ce compte", a commenté Marine Le Pen sur le fond de l'affaire, précisant que ce compte avait été ouvert "pour l'obtention d'un prêt tout à fait légal de l'UBS pour sa société SERP (celle de Jean-Marie Le Pen)".

Surtout, Marine Le Pen voit dans les allégations de Mediapart des velléités politiques. "Jean-Marie Le Pen a été l'opposant au système, sa 'bête noire' pendant 30 ans, vous imaginez bien que s'il y avait eu quelque chose d'illégal, nonobstant les 17 contrôles fiscaux qu'il a eu à subir, cette affaire aurait fait l'objet d'une procédure", a-t-elle justifié.

Sûre de son fait, la présidente du FN a assuré "qu'on ne trouvera rien sur Jean-Marie Le Pen car il a été décortiqué comme personne d'autre ne l'a été". Ou alors, a-t-elle conclu: "On découvrira peut-être quelque chose à l'autopsie".


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David Namias