FN: David Rachline se défend d'avoir été "un admirateur d'Alain Soral"

"Non, je n'étais pas un admirateur d'Alain Soral, il a été au Front national à une époque et on s'est croisés, voilà tout", s'est défendu David Rachline, vendredi matin sur France Info. Le plus jeune sénateur de la République renierait-il son ancien maître à penser? "Il n'est plus au Front national, chacun fait ses choix. Moi, j'ai toujours été dans la ligne politique tracée par Marine Le Pen et je n'ai jamais changé", tranche-t-il. L'idéologue d'extrême droite, après avoir conseillé Jean-Marie Le Pen pendant la campagne présidentielle de 2007, avec quitté en août 2008 ce parti pour former son propre mouvement "Egalité et réconciliation".

David Rachline n'a en revanche par démenti son "admiration pour Jean-Marie Le Pen". "Il était le président du Front quand j'y ai adhéré", souligne-t-il. Sur le fond, l'élu explique que "Marine Le Pen a dit les désaccords avec les propos tenus par Jean-Marie Le Pen et clarifié la ligne politique qui est la nôtre". "Il faut permettre à Jean-Marie Le Pen de préserver sa liberté de parole, mais sans engager le FN parce qu'on doit de la clarté à nos électeurs", ajoute-t-il.

Depuis quelques mois, la rupture est consommée entre le futur ex-président d'honneur du Front national et sa fille. Au point que Jean-Marie Le Pen conteste ce vendredi au tribunal sa suspension de sa qualité d’adhérent du Front national ainsi que le retrait de ses droits et privilèges liés à sa fonction de président d’honneur du FN. Dans le même temps, le bureau politique du parti se réunit pour professionnaliser le mouvement et améliorer la démocratie en interne. Un vote sur la suppression de la présidence d’honneur sera également suggéré aux 83.000 adhérents revendiqués.

David Namias