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Rassemblement national

Florian Philippot sur Hayange: "Il y a eu faute mais pas fraude"

Florian Philippot était l'invité de BFMTV ce vendredi soir.

Florian Philippot était l'invité de BFMTV ce vendredi soir. - Capture BFMTV

Invité vendredi soir sur BFMTV, le vice-président du Front national, Florian Philippot, a pris la défense du maire FN de Hayange, Fabien Engelmann, condamné quelques heures plus tôt à une peine d'un an d'inéligibilité.

"C'est une peine très sévère et totalement disproportionnée". Florian Philippot était l'invité de BFMTV, ce vendredi soir. Au micro de Ruth Elkrief, le vice-président du Front national (FN) a évoqué le cas de Fabien Engelmann, le maire FN de Hayange, en Moselle, condamné plus tôt dans la journée à une peine d'un an d'inéligibilité pour ses comptes de campagne litigieux.

Florian Philippot est-il du même avis que l'élu de Moselle, qui a dénoncé "un geste politique" en affirmant être soutenu par Marine Le Pen, la présidente du parti? "Oui, il y a eu une faute, mais il n'y a pas eu de fraude", a-t-il répondu. "Mais c'est une faute mineure, 1.500 euros, on n'est pas sur les 10 millions d'euros de dépassement de comptes de campagne de Monsieur Sarkozy."

"Qu'il y ait une condamnation des comptes de campagne, qu'ils ne soient pas remboursés, je ne suis pas le juge administratif, mais ça peut se comprendre", a concédé le vice-président du FN. "Mais de là à entraîner un an d'inéligibilité, c'est disproportionné."

"Deux poids, deux mesures"

Toujours au sujet de cette condamnation, Florian Philippot a estimé que le Front national a été victime d'un "deux poids, deux mesures". "Je prends le cas du sénateur-maire UMP, Monsieur Grosdidier, de Woippy. Le tribunal administratif avait requis trois ans d'inéligibilité pour des problèmes de compte de campagne. Il a écopé de zéro. Il y a deux deux poids, deux mesures", a-t-il accusé.

Hayange, "c'est un peu Iznogoud"

Toujours au sujet de Fabien Engelmann, Florian Philippot a également évoqué l'autre affaire judiciaire qui vise le maire de Hayange, pour "abus de biens sociaux, de confiance et de harcèlement". Pour le vice-président du FN, tout ça est le fruit du conflit qui oppose l'élu FN a son ancienne ex-première adjointe, Marie Da Silva.

"Il est en bisbille avec son ancienne première adjointe, tout le monde le sait, elle cherche tous les moyens pour lui nuire. Elle voulait être numéro un, elle n'a pas été numéro un. C'est un peu comme Iznogoud", a-t-il imagé.

Jé. M.