BFMTV
Rassemblement national

Colère des agriculteurs: le Rassemblement national dénonce les mesures "à court terme" de Gabriel Attal

Marine Le Pen à Toulon le 6 octobre 2023

Marine Le Pen à Toulon le 6 octobre 2023 - CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

Marine Le Pen et Jordan Bardella ont fustigé les annonces effectuées par le Premier ministre, ce vendredi 26 janvier, en réponse au mouvement des agriculteurs.

Le Premier ministre Gabriel Attal espérait certainement mettre fin au mouvement des agriculteurs, avec la série de mesures qu'il a annoncé en leur faveur dans une exploitation bovine, en Haute-Garonne, vendredi 26 janvier. Mais les syndicats de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs ont appelé à poursuivre la mobilisation.

"On attend que le Premier ministre nous invite dès demain pour aller plus loin dans nos revendications", a notamment déclaré le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, sur le plateau du 20H de TF1.

Gabriel Attal a aussi suscité de nombreuses réactions de la part des partis d'opposition, dont le Rassemblement national, qui a dénoncé des annonces "à court terme" dans la foulée du discours du Premier ministre.

"Mesurettes insuffisantes"

Les mesures évoquées par Gabriel Attal "ne répondent ni aux enjeux ni aux attentes des agriculteurs", a affirmé Marine Le Pen sur le réseau social X. "Restaurer notre souveraineté de grande puissance agricole impose de rompre avec un modèle qui organise le déclin de notre agriculture", a ajouté la présidente des députés RN.

Jordan Bardella s'est également épanché sur X après les déclarations du chef du gouvernement, considérant que "Gabriel Attal n’a rien annoncé qui permette d’assurer la pérennité et le renouveau du modèle agricole français". Le patron du RN a évoqué des "mesurettes insuffisantes", sans formuler de contrepropositions.

Gabriel Attal a notamment promis l'annulation de la hausse du gazole non-routier et des sanctions contre trois entreprises ne respectant pas les lois Egalim, qui visent à protéger les revenus des agriculteurs. Il s'est ensuite rendu sur le barrage de l'A64, qui doit être levé. Mais de nombreux autres barrages demeurent partout en France et pourraient se poursuivre dans les jours qui viennent.

Thomas Chenel