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Politique

Face au déficit, Attal affirme que le gouvernement va "poursuivre sur cette voie de la rigueur"

"Plus nous aurons de Français qui travaillent, plus nous aurons de possibilités d'équilibrer nos finances", a déclaré le Premier ministre aux députés ce mardi 26 mars lors des Questions au Gouvernement.

"Nous allons poursuivre sur cette voie de rigueur" pour combler le déficit budgétaire, qui s'est creusé à 5,5% du PIB en 2023, a assuré Gabriel Attal ce mardi 26 mars à l'Assemblée nationale.

"Une baisse des retraites liées au ralentissement de l’activité économique nous a conduits à devoir actualiser nos prévisions de croissance", a déclaré le Premier ministre pendant le rendez-vous hebdomadaire des Questions au Gouvernement.

Le travail comme objectif

En fil rouge de "cette voie de rigueur et de responsabilité": "le travail", a continué le chef du gouvernement.

"Plus nous aurons de Français qui travaillent, plus nous aurons de possibilités d'équilibrer nos finances", a déclaré le Premier ministre en citant "la réforme de l'assurance-chômage".

Bercy agite en effet la menace de nouvelles économies de l'assurance-chômage aux arrêts maladie. "C'est le sujet sur lequel nous allons concentrer nos efforts" car "chacun voit bien qu'il y a des abus", précisait le ministre de l'Économie et des Finances un peu plus tôt dans la matinée à des journalistes, rapporte l'AFP.

"Épée de Damoclès"

C'est le patron des Républicains à l'Assemblée nationale qui a poussé Gabriel Attal à s'expliquer sur le dérapage du déficit pendant les QAG.

"En 40 ans, la France avait constitué une dette de 2000 milliards €, et qu'à lui tout seul, Monsieur Macron y aura ajouté 1000 milliards", a déclaré Olivier Marleix.

Le parlementaire accuse ensuite le gouvernement de "mentir" aux Français en prévoyant des coupes budgétaires dans les dépenses sociales. "Sur les retraites des Français et la santé des Français" donc, a pointé Olivier Marleix.

"Depuis 17 ans, le déficit public de la France n'a été sous les 3% qu'à une seule reprise, sous la présidence d'Emmanuel Macron (...) au début du précédent mandat", s'est défendu le chef du gouvernement.

Gabriel Attal qui a reconnu que la dette était "une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes" a d'ores et déjà donné rendez-vous aux députés le 29 avril pour une discussion générale sur le solde négatif de l'État.

Hortense de Montalivet