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Extrême gauche

Jean-Luc Mélenchon défend sa vie privée lors d'un meeting à Lille

Le leader de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon, lors d'un meeting à Lille le 30 octobre 2018.

Le leader de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon, lors d'un meeting à Lille le 30 octobre 2018. - Philippe Huguen - AFP

Le leader de La France Insoumise a de nouveau appelé ce mardi au respect de sa vie privée, après des perquisitions au siège du parti et à son domicile.

A l'occasion d'un meeting devant des militants de La France Insoumise ce mardi à Lille, le leader du parti Jean-Luc Mélenchon est brièvement revenu sur les allégations sur sa vie privée.

Quelques jours après les perquisitions au siège du parti et au domicile de son chef, le site d'information Mediapart a en effet évoqué une "relation extra-professionnelle de longue date" entre Jean-Luc Mélenchon et Sophia Chikirou, notant que sa directrice de communication se trouvait à son domicile "à l'aube".

Cette dernière est en parallèle concernée par des soupçons de surfacturation - dont elle se défend - alors qu'elle était à la fois responsable de la communication de la campagne présidentielle et présidente de la société de communication Mediascop, à laquelle La France Insoumise a fait appel.

C'est d'ailleurs dans ce contexte précis que Mediapart se défend. "La vie privée de M. Mélenchon ne nous a jamais intéressé. Mais celle-ci devient d’intérêt public quand elle percute le soupçon judiciaire d’enrichissement indu durant la campagne de 2017 de celle qui est aussi sa compagne. Simple à comprendre", a tweeté Fabrice Arfi, un des auteurs de l'article.

"Quelle femme j'aime? Nul n'a le droit de s'en informer!"

Jean-Luc Mélenchon s'est tout d'abord fendu d'une vidéo pour répondre que Sophia Chikirou n'est "pas (sa) compagne". "Chez moi il y a une chambre et dans cette chambre dorment tous ceux qui sont de passage lorsqu'il est trop tard, minuit, une heure du matin, que la discussion n'en a plus fini", a-t-il assuré.

Ce mardi, le leader de la France Insoumise a, devant ses militants, réaffirmé la volonté de voir sa vie privée respectée. "Quelle femme j'aime? Nul n'a le droit de s'en informer!", a-t-il tonné, comme l'a relevé France Inter. "La loi, moins que personne", a ajouté celui qui se dit victime de "persécution politique" à l'occasion des perquisitions menées dans le cadre de l'enquête sur les comptes de sa campagne présidentielle.

L.A.