Placé refuserait d'être ministre dans un gouvernement qui ne fermerait pas Fessenheim

Le sénateur démissionnaire d'EELV, Jean-Vincent Placé, a déclaré ce jeudi qu'il refuserait de participer à un gouvernement qui ne fermerait pas Fessenheim d'ici 2017 comme promis par le président Hollande.

Jean-Vincent Placé a rappelé sur Canal+ un "engagement du président de la République: Fessenheim fermé avant la fin du quinquennat. Les décisions sont à prendre d'ici la fin de l'année".

"Conscience écologiste"

"Si je veux exercer des responsabilités, ce n'est pas pour le siège ou pour les avantages" mais par "conscience écologiste", a déclaré Jean-Vincent Placé, qui a reconnu qu'il avait pu donner dans le passé l'image d'un élu "un peu autosatisfait".

Jean-Vincent Placé, président du groupe des sénateurs écologistes, tout comme François de Rugy, président du groupe écologiste à l'Assemblée, ont claqué la porte d'EELV fin août en dénonçant la "dérive gauchiste" du parti de Cécile Duflot.

De son côté, François de Rugy a annoncé la création d'une nouvelle formation Ecologistes! Le processus de fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, la plus vieille du parc français, sera "engagé" "dès l'année prochaine", a affirmé mercredi la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, qui avait tenu la veille des propos jugés ambigus à cet égard.

la rédaction avec AFP