Voeux aux Français : "creux et flou", selon le FN

Suite aux vœux présidentiels de François Hollande prononcés ce lundi 31 décembre 2012, les réactions politiques, à droite comme à gauche, ne se sont pas faites attendre. Morceaux choisis.

Le Président François Hollande a présenté, pour la première fois, ses vœux aux Français, lundi 31 décembre 2012. Une allocution très attendue dans un contexte économique et social difficile. A droite comme à gauche, on réagit, avec plus ou moins d’enthousiasme et de commentaires acerbes.

Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, a salué le discours de François Hollande : "Le président de la République a une nouvelle fois porté et incarné les valeurs qui nous permettront de trouver le chemin du redressement. Le message s'adresse aux partenaires sociaux qui ne doivent pas manquer l'occasion de sceller un accord historique pour faire reculer le chômage et sécuriser le travail. Il s'adresse aux créateurs, aux entrepreneurs, à tous ceux à qui la France a donné les moyens de réussir et qui peuvent l'aider aujourd'hui à retrouver sa cohésion et son dynamisme".

Pour Jean-Vincent Placé, sénateur d’Europe-Ecologie Les Verts (EELV), François Hollande a été "à la hauteur des enjeux" et "extrêmement volontariste", bien qu’il a admis à BFMTV avoir "des questions » pour le Président.

"Tellement creux, tellement flou"

Vice-président du Front National, Florian Philippot a fustigé un discours "tellement creux, tellement flou". "Ce n'est pas un président de la République que nous avons entendu, c'est un chef de gouvernement technicien", a-t-il dénoncé sur BFMTV. "Il devrait chausser les lunettes du réel, car il décrit une situation qui n'existe pas". François Hollande, qui voulait la réformer, a été "dévoré par la finance", a poursuivi le conseiller de Marine Le Pen.

Moins complaisant, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République (DLR), a affirmé avoir "l'impression d'entendre toujours les mêmes déclarations". "François Hollande n'aura pas plus de résultats que ses prédécesseurs", a-t-il poursuivi sur BFMTV.

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