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Élysée

"Un monde qui devient un peu fou": Macron justifie ses nombreux déplacements à l'étranger

Emmanuel Macron en visite en Grèce, le jeudi 7 septembre. -

Emmanuel Macron en visite en Grèce, le jeudi 7 septembre. - - Yorgos Karahalis - AFP

Le chef de l'Etat a justifié ce jeudi ses nombreux voyages à l'étranger par le contexte international actuel et le rôle à jouer de la France dans "un monde qui devient un peu fou".

Emmanuel Macron a justifié ce jeudi ses nombreux voyages à l'étranger ces derniers mois en déclarant "défendre les intérêts de la France" et "jouer un rôle de médiateur" dans "un monde qui devient un peu fou".

"Défendre les intérêts de la France"

"J'ai passé beaucoup de temps à l'étranger parce qu'il y avait de grands rendez-vous internationaux et qu'il fallait être présent", a déclaré le chef de l'Etat en marge d'une visite du château de Voltaire à Ferney-Voltaire (Ain).

"C'est très important pour notre pays (...) Les gens attendent aussi de leur président qu'il défende leurs intérêts à l'international", a-t-il expliqué.

Il faut "que nous jouions notre rôle dans un monde qui devient un peu fou, que nous soyons des médiateurs", a-t-il poursuivi. "Nous ne vivons pas dans un monde tranquille malheureusement".

De nombreux voyages à l'étranger ces derniers mois

Emmanuel Macron a effectué ces dernières semaines de nombreux déplacements lointains, dont la semaine dernière en Russie, après une visite officielle aux Etats-Unis fin avril. Il s'est également récemment rendu en Inde et en Australie, où il se trouvait pendant les manifestation du 1er-Mai en France, avant d'aller en Nouvelle-Calédonie.

Le chef de l'Etat s'est aussi beaucoup impliqué dans des conflits extérieurs, comme sur la Libye où il vient de réunir, sous l'égide de l'ONU, les principaux dirigeants du pays pour préparer des élections. Il retournera trois jours en Afrique - Mauritanie et Nigeria - début juillet.

Son dernier déplacement en province remontait à la mi-avril, avec une visite de trois jours dans les Vosges.

"Ne pas séparer l'action nationale et internationale"

"Ca me manque toujours quand je ne suis pas sur le terrain", a-t-il reconnu en saluant les quelque 200 personnes qui l'attendaient à son arrivée au château de Ferney-Voltaire. "Il y a toujours des gens extrêmement amicaux; il y a aussi des moments de colère et des manifestations, mais vous me connaissez, je vais toujours au contact".

"Il ne faut pas séparer l'action nationale et internationale du président, il y a un continuum dans tous les domaines, des biens communs au climat, sur l'Europe comme sur la Syrie et la Libye ", avait commenté son entourage la semaine dernière.

M. F. avec AFP