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Élysée

Sécurité, coût, communication: les secrets d'"Air Macron one" 

Emmanuel Macron en pleine réunion dans l'A330 présidentiel, lors du vol entre Sydney et Nouméa.

Emmanuel Macron en pleine réunion dans l'A330 présidentiel, lors du vol entre Sydney et Nouméa. - Ludovic Marin - AFP

Le fonctionnement de l'avion présidentiel ne laisse aucune place au hasard.

L'avion présidentiel est loin d'être un simple moyen de locomotion. L'Airbus A330, acquis en 2009 d'occasion par Nicolas Sarkozy pour 50 millions d'euros hors taxes (hors coût des travaux), constitue un véritable bureau volant pour Emmanuel Macron: durant les vols, il passe une grande partie du temps à travailler, raconte le Journal du dimanche.

L'avion, qui peut accueillir 60 personnes, est équipé entre autres d'une chambre, d'une cabine de douche, d'une salle de réunion et d'un bureau. Dans l'appareil, rien n'est laissé au hasard. Le placement est validé par le chef de cabinet du président: les ministres et les conseillers d'abord, les membres de la délégation qui accompagnent le chef de l'Etat, puis les services techniques. 

L'heure de vol coûte plus de 20.000 euros

Selon nos informations, recueillies en février lors d'un voyage aux Emirats arabes unis avec Edouard Philippe, une heure dans l'Airbus présidentiel vol coûte 20.776 euros. Une somme qui s'explique, selon le détail révélé par le JDD ce dimanche, notamment par les contraintes de sécurité: celle de l'appareil d'abord, mais aussi des communications du président, qui doit pouvoir communiquer avec qui il le souhaite, n'importe où dans le monde, dans l'avion comme s'il était à l'Elysée. 

Malgré son caractère d'exception, l'avion n'est pas à l'abri d'une avarie. En 2016, alors que François Hollande était en déplacement en Amérique du sud, lorsqu'une panne électrique l'avait cloué au sol.

A. K.