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Élysée

Rémunération des agriculteurs: Macron promet de "mettre la pression" sur les industriels et distributeurs

En visite au Salon de l'Agriculture, le chef de l'État a promis de mener le combat sur la juste rémunération des agriculteurs "jusqu'à la dernière minute".

A trois jours de la fin des négociations commerciales, Emmanuel Macron a promis ce samedi de continuer à mettre "la pression" sur les distributeurs et industriels pour garantir une juste rémunération aux agriculteurs:

"Il ne peut y avoir des agriculteurs qui tiennent si, collectivement, nous ne rééduquons pas, nous n'installons pas et ne menons pas les combats pour dire que face au travail de nos agriculteurs, il doit y avoir une juste rémunération. (...) La pression continuera d'être mise sur les transformateurs et les distributeurs jusqu'à la dernière minute, nous ne lâcherons rien. Rien!", a assuré le chef de l'État depuis le Salon de l'Agriculture, à Paris.

Emmanuel Macron a ainsi assuré que "ce combat de la juste rémunération, nous n'avons pas fini de le mener", reconnaissant que la loi Egalim 2 "ne fait pas tout". "Je le dis ici avec beaucoup de force, parce que depuis deux décennies, notre pays s'était habitué à ce que l'alimentation n'ait plus de valeur. Ce qui voulait dire que le travail de nos agriculteurs n'avait plus de valeur", a poursuivi le président de la République.

Il a enfin promis d'"accompagner, comme nous le faisons déjà, les ménages les plus précaires" pour "lutter contre la précarité alimentaire". "Mais la réponse pour répondre à la précarité alimentaire, ce n'est pas la baisse des coûts, ce n'est pas vrai", a-t-il prévenu.

La guerre en Ukraine "ne sera pas sans conséquence sur le monde agricole"

Emmanuel Macron a aussi placé ce rendez-vous au Salon de l'Agriculture sous le signe de la "souveraineté alimentaire". Avant de mettre en garde contre "les conséquences sur le monde agricole" de la guerre entre la Russie et l'Ukraine:

"Ce ne sera pas sans conséquences sur l'augmentation des coûts de l'énergie, ce ne sera pas sans conséquences sur l'alimentation du bétail, son coût, peut-être même la capacité à fournir", a averti le président.
https://twitter.com/paul_louis_ Paul Louis Journaliste BFM Eco