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"Le grotesque ne me blesse pas": Giscard balaie l'accusation d'agression sexuelle lancée par une journaliste

Selon l'ancien chef de l'État, la plaignante "cherche à se donner un rôle important qu'elle n'a pas". Elle l'accuse de lui avoir posé la main sur les fesses trois fois lors d'un entretien réalisé en décembre 2018.

C'est la première fois que Valéry Giscard d'Estaing réagit publiquement à la plainte pour agression sexuelle dont il fait l'objet. Invité de RTL ce mercredi, l'ancien président de la République a été interrogé sur l'accusation lancée par une journaliste allemande, qui a déposé plainte le 10 mars comme l'a révélé Le Monde deux mois plus tard. "C’est grotesque, mais les médias européens et français ont été corrects", a d'abord répondu l'actuel membre du Conseil constitutionnel. 

"C’est une allusion à un événement qui se serait produit y a deux ans, qui aurait été un geste dont personne n’a gardé le souvenir", a-t-il poursuivi.

En effet, les faits reprochés à Valéry Giscard d'Estaing remonteraient au 18 décembre 2018, pendant une interview réalisée à l'occasion du 100ème anniversaire de l'ex-chancelier Helmut Schmidt. Une enquête a été ouverte le 11 mai par le parquet de Paris.

Trois mains aux fesses

Ann-Kathrin Stracke, journaliste à la télévision publique allemande WDR, accuse l'ancien chef d'État français de lui avoir posé la main sur les fesses trois fois lors de l'entretien effectué dans son bureau parisien. "C’est quelqu'un qui cherche manifestement à se donner un rôle important qu’elle n’a pas", a balayé l'intéressé sur RTL. 

Interrogé sur ce qu'il a ressenti personnellement en découvrant la plainte, Valéry Giscard d'Estaing a répondu: 

"Le grotesque ne me blesse pas."
Jules Pecnard