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Élysée

La toute première mission officielle de Brigitte Macron en tant que première dame

Brigitte et Emmanuel Macron le 6 juillet 2017 à l'Élysée lors du lancement du 4e plan autisme

Brigitte et Emmanuel Macron le 6 juillet 2017 à l'Élysée lors du lancement du 4e plan autisme - Thibault Camus-AFP

C'était sa première mission en tant que première dame. Brigitte Macron a participé jeudi à la concertation du 4e plan autisme et a accueilli des enfants à l'Élysée. L'épouse du président ne souhaite pas rester dans l'ombre pendant les cinq prochaines années.

Elle était jeudi aux côtés d'enfants venus à l'Élysée dans le cadre du 4e plan autisme. Un symbole pour Brigitte Macron. Car c'est sa toute première mission officielle en tant que première dame.

"Elle a beaucoup travaillé ces questions parce qu'elle a été interpellée par des proches, par une ancienne de ses élèves qui est mère d'un enfant autiste et qui a renoué le contact avec elle. Elle va investir ces sujets, pas forcément avec une fondation sur l'autisme mais en tout cas sur ces sujets d'éducation - et ça n'est pas pour rien qu'elle était présente à l'Élysée - handicap et culture également", analyse pour BFMTV Myriam Encaoua, journaliste politique au Parisien.

"C'est quelqu'un qui s'adapte très facilement"

Aucun faux pas pour cette première action en tant que première dame. Brigitte Macron a accueilli les enfants et leurs enseignants et leur a fait visiter son bureau.

"C'est quelqu'un qui s'adapte très facilement, analyse sur le plateau de BFMTV Caroline Pigozzi, reporter à Paris Match. Ensuite, il ne faut jamais oublier son histoire qui est celle d'une enseignante qui a dû plaire tous les jours à ses élèves. Donc en matière de séduction, elle s'y connaît. Et puis c'est une femme d'action. Ce n'est pas une femme intimidante, elle est solaire, chaleureuse, aimable, donc les gens vont vers elle."

Elle ne compte pas rester dans l'ombre

Brigitte Macron a déjà déjeuné avec certains ministres, ceux en charge de l'Éducation nationale, de la Culture et la secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées. Trois sujets qui lui tiennent particulièrement à cœur. Elle souhaite en effet s'impliquer dans certains dossiers et ne compte pas rester dans l'ombre. D'ailleurs, Emmanuel Macron l'avait annoncé: il souhaite définir le statut de la Première dame, une charte précisant son rôle est actuellement en préparation par les services de la présidence.

"En ce moment elle est plutôt dans une phase de consultations, de déplacements très discrets sans média et elle essaie de voir comment elle peut agir au mieux à la place qui est la sienne", ajoute pour BFMTV Candice Nedelec, cheffe de la rubrique politique chez Gala.

Ne pas commettre les erreurs de leurs prédécesseurs

Car pas question pour Brigitte Macron de se précipiter. Sa crainte, c'est d'empiéter sur les plates-bandes de son époux et des membres du gouvernement.

"Brigitte Macron, comme Emmanuel Macron, sont obsédés par l'idée de ne surtout pas commettre les erreurs de leurs prédécesseurs", analyse pour BFMTV Valérie Toranian, directrice de La Revue des deux mondes. "Elle a vécu de manière un peu traumatisante l'expérience de Valérie Trierweiler, qui effectivement a brouillé totalement le début de quinquennat de François Hollande", poursuit Alix Bouilhaguet, auteur du livre Le Couloir de Madame.

Brigitte Macron est déjà bien entourée. La Première dame a, à ses côtés, un directeur et un chef de cabinet. L'Élysée a également dû augmenter de deux à sept le nombre de personne au service de son courrier. La nouvelle Première dame reçoit en effet entre 150 et 200 lettres par jour. C'est deux fois plus que Carla Bruni.

Céline Hussonnois-Alaya avec Julien Migaud-Muller