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Élysée

Journaliste tuée en Centrafrique: Hollande veut "retrouver les assassins et les punir"

François Hollande en visite en Géorgie, le 13 mai 2014.

François Hollande en visite en Géorgie, le 13 mai 2014. - -

En visite dans le Caucase, le président s'est exprimé sur l'assassinat de la photojournaliste Camille Lepage, révélé ce mardi. Un drame qui ne saurait rester "impuni", selon le chef de l'Etat.

"La famille a été prévenue. La triste vérité c'est qu'une jeune femme de 26 ans qui faisait son travail a été assassinée. Par qui? On ne le sait pas encore. J'ai demandé à ce qu'une équipe soit envoyée pour retrouver les assassins et les punir", a déclaré François Hollande mardi soir après l'assassinat de la photojournaliste Camille Lepage en Centrafrique.

Le président de la République qui s'exprimait depuis Tbilissi, en Géorgie, a aussi indiqué que la photojournaliste est "sans doute tombée dans un guet-apens".

"Une presse libre de faire des reportages en zone dangereuse"

"Elle faisait des photos, elle pensait faire son devoir et elle est sans doute tombée dans un guet-apens", a indiqué le chef de l'Etat, soulignant que son assassinat ne resterait pas "impuni".

"Je demande aux journalistes de faire leur travail et en même temps de prendre d'infinies précautions", a également dit le président, estimant que Camille Lepage évoluait "dans des conditions extrêmement difficiles en République centrafricaine".

"La presse est libre y compris de faire des reportages en zone de conflits et il n'est pas question de les empêcher, simplement de prévenir quand il y a des risques et il y en avait là où cette journaliste a été trouvée", a-t-il insisté.

"Sans les Français, c'eût été un carnage", estime Hollande

"Il y a une très grande violence" dans ce pays, a mis en avant François Hollande. "Heureusement que les Français sont là. Sinon, c'eût été un carnage, un massacre" en Centrafrique, a encore estimé le chef de l'Etat à propos de l'intervention militaire française en RCA.

"Nous devons continuer notre travail parce que c'est très important que ces bandes, ces milices armées soient mises hors de la Centrafrique", afin que la population civile "puisse vivre en paix".

D. N. avec AFP