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Élysée

Israël-Hamas: Macron va rencontrer des dirigeants du Moyen-Orient à la COP28 avant d'aller au Qatar

Le président Emmanuel Macron le 11 novembre sur les Champs-Elysées, à Paris

Le président Emmanuel Macron le 11 novembre sur les Champs-Elysées, à Paris - CLAUDIA GRECO

Le président français doit rencontrer l'émir qatarien, alors ce pays du Golfe joue un rôle essentiel de médiation pour la libération d'otages israéliens en échange de détenus palestiniens.

Le président français Emmanuel Macron se rendra samedi 2 décembre au Qatar après la COP28 sur le climat à Dubaï, pour rencontrer l'émir de ce pays médiateur qui joue un rôle clé dans la libération d'otages retenus par le Hamas depuis son attaque contre Israël du 7 octobre, a annoncé ce jeudi 30 novembre l'Élysée.

En marge de la conférence de l'ONU contre le réchauffement climatique organisée aux Émirats arabes unis où il se rend dès ce jeudi, le président français va également avoir des entretiens avec plusieurs dirigeants de la région en lien avec le conflit au Proche-Orient, parmi lesquels devraient figurer l'Égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane ou encore le président israélien Isaac Herzog.

Le détail de son programme doit être précisé dans la journée, au moment où il s'envolera pour Dubaï, mais ce volet diplomatique devrait être conséquent.

Otages et trêve au programme

Emmanuel Macron veut insister pour la libération de tous les otages, alors que cinq Français demeurent considérés comme tels ou portés disparus depuis le 7 octobre, mais aussi pour une prolongation de la trêve négociée à Gaza en vue d'un cessez-le-feu plus durable.

Il espère aussi évoquer avec ses interlocuteurs la nécessité de travailler dès maintenant à remettre sur les rails la solution à deux États, israélien et palestinien.

À la COP28, le chef de l'État doit également porter une initiative pour pousser les pays émergents à abandonner au plus vite le charbon, désigné par Paris comme l'ennemi numéro un dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. L'idée française est d'accompagner ces pays dans leur "transition juste", en augmentant massivement les investissements dans les énergies propres, que ce soit du renouvelable ou du nucléaire, mais aussi en facilitant la conversion des centrales à charbon existantes.

JD avec AFP