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Élysée

Hollande sur France 2: qui sont les 4 citoyens qui vont interviewer le Président?

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Le chef de l'Etat sera jeudi soir l'invité d'une émission spéciale sur France 2, en direct du Musée de L'Homme pendant 90 minutes. Quatre citoyens lui feront face pour une heure de questions-réponses.

Au creux de la vague, François Hollande jouera jeudi la carte de l'échange direct avec des Français pour se relancer, à treize mois de la présidentielle. Alors que huit sondés sur dix disent ne pas vouloir que le chef de l'Etat soit candidat, selon une enquête Ifop pour le Journal du dimanche publiée le 9 avril, il sera l'invité de France 2 pour une soirée spéciale en direct du Musée de l'Homme, de 20h15 à 21h45.

Pierre angulaire de l'émission Dialogues citoyens, conduite par David Pujadas, Léa Salamé et Karim Rissouli: une heure de face-à-face télévisé avec un panel de Français autour d'une table, et des internautes. Le président se livrera à un exercice de "mise en perspective", de "dialogue" et "d'explication" de sa politique, indique-t-on à l'Elysée.

Alors qui sont les Français sélectionnés pour interroger le président de la République? Lundi, trois jours avant ce grand oral, une polémique a éclaté avec la déprogrammation par la chaîne de deux personnes - une syndicaliste et un agriculteur - qui devaient se trouver sur le plateau. De six, personnes initialement prévues, le panel a donc été réduit à quatre. 

Selon les informations de Challenges, les quatre intervenants seront un électeur Front national du Nord, une patronne de PME, un étudiant adepte de Nuit debout et une mère qui a perdu son fils djihadiste en Syrie. Deux hommes et deux femmes, donc.

Choisis pour leur "capacité à représenter la société civile"

Répondant aux accusations d'intervention de la présidence pour faire écarter deux des participants, France Télévisions a assuré lundi n'avoir "jamais eu de pression de l'Elysée" et qu'il s'agissait d'"une décision de la chaîne".

"Le panel a été sélectionné pour son implication, pour sa capacité à représenter la société civile et les préoccupations des citoyens", les déprogrammations "ne sont pas liées au fait que leur profil pose problème", a expliqué une porte-parole à l'AFP.

Le groupe audiovisuel dit avoir fourni les "grands équilibres" de l'émission - notamment les noms des intervenants - "pour des raisons de sécurité", mais pas davantage.

V.R.