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Élysée

"De la fierté et de la déception à la fin": Emmanuel Macron revient sur la défaite des Bleus

Emmanuel Macron sur le porte-avions Charles de Gaulle en Mer Rouge le 19 décembre 2022

Emmanuel Macron sur le porte-avions Charles de Gaulle en Mer Rouge le 19 décembre 2022 - Ludovic MARIN / POOL / AFP

Devant les militaires du Charles de Gaulle, le président a analysé la finale de la Coupe du monde entre la France et l'Argentine. "Ces Bleus nous ont rendus fiers et je pense qu'ils doivent rester fiers de ce parcours, de cette compétition et de cette finale", a jugé le chef de l'État, grand amateur de football.

Un président qui se veut le meilleur supporter de l'équipe de France. Après l'échec de la France lors la finale de la Coupe du monde face à l'Argentine dimanche soir, Emmanuel Macron est longuement revenu sur le parcours des Bleus au Qatar.

"J'ai senti tout à la fois de la fierté et puis de la déception à la fin", a avancé le chef de l'État ce lundi soir sur le porte-avions Charles de Gaulle au micro de France info.

"Les Bleus doivent rester fiers"

Lors d'un dîner de Noël aux côtés des militaires qui sont actuellement en mission entre la mer Rouge et la Méditerranée, le quadragénaire a tenu à adresser un satisfecit à l'équipe nationale. Elle s'était réunie ce lundi soir à la Concorde devant des milliers de Français.

"Ces Bleus nous ont rendus fiers et je pense qu'ils doivent rester fiers de ce parcours, de cette compétition et de cette finale", a encore jugé Emmanuel Macron Macron auprès de nos confrères.

"Il n'y a rien de plus cruel que des tirs au but mais c'est le sport", a ensuite poursuivi le locataire de l'Élysée qui a été moqué par les oppositions et les réseaux sociaux pour avoir mis en scène son soutien aux joueurs.

"J'ai vibré comme les Françaises et les Français"

Après avoir adressé quelques mots à un Kylian Mbappé visiblement sonné sur le terrain, immédiatement après la défaite, il s'est ensuite fendu d'un discours dans les vestiaires, sous le regard défait de l'équipe. Sans répondre directement à ceux qui l'ont accusé de trop en faire, de Sébastien Chenu à Sandrine Rousseau en passant par Olivier Faure, le président s'est défendu.

"Nous avons été là. Ça a été, je pense, l'une des plus belles finales et j'ai vibré comme les Françaises et les Français qui étaient devant leur écran, au stade ou derrière le poste de radio", a justifié le locataire de l'Élysée.

Le président veut désormais mettre le cap sur la Coupe du monde de rugby en 2023 en France puis sur les Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024, assurant que l'exécutif y "travaille d'arrache-pied".

Marie-Pierre Bourgeois