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Élysée

Bande de Gaza: Emmanuel Macron annonce une "conférence humanitaire" à Paris le 9 novembre

La bande de Gaza continue d'être pilonnée par l'armée israélienne et de subir un siège total, privant ses habitants d'eau, d'électricité et de nourriture.

Emmanuel Macron a annoncé ce vendredi 3 novembre la tenue d'une "conférence humanitaire" le 9 novembre à Paris, affirmant que "la lutte contre le terrorisme ne justifie pas de sacrifier des civils" alors que des opérations terrestres et des frappes se poursuivent dans la bande de Gaza.

En déplacement en Bretagne, le président français a expliqué que cette conférence humanitaire se déroulerait dans le cadre du Forum de Paris sur la Paix. "Nous appelons à cette trêve humanitaire parce que la lutte contre le terrorisme ne justifie pas de sacrifier des civils", a ajouté Emmanuel Macron, alors que la guerre entre Israël et le Hamas se poursuit.

"Éviter toute escalade"

Prévu les 10 et 11 novembre, avec des événements parallèles dès le 8 et le 9 novembre, le Forum de Paris sur la Paix réunira des représentants d'États, d'organisations internationales, d'entreprises, ainsi que des ONG sur le thème "construire ensemble dans un monde de rivalité".

"La lutte contre le terrorisme, ce n'est pas l'attaque indiscriminée contre les populations civiles", a également affirmé le président de la République, appelant à nouveau à "éviter toute escalade" au Proche-Orient.

Frappe sur l'Institut français de Gaza

Emmanuel Macron a également réagi à la frappe ayant touché l'Institut français de Gaza, pour laquelle la France a demandé des explication à Israël. "Nous sommes en train d'organiser l'évacuation de nos ressortissants et de toutes ceux qui contribuent au fonctionnement de l'Institut français et de leurs ayants droits de Gaza", a expliqué le chef de l'État.

Emmanuel Macron s'est, en revanche, refusé à commenter les déclarations du chef du Hezbollah pro-iranien Hassan Nasrallah, qui a accusé vendredi les États-Unis d'être "entièrement responsables de la guerre en cours à Gaza" et indiqué que "toutes les options" étaient ouvertes pour un élargissement de la guerre sur le front libanais avec Israël.

S.R. avec AFP