Alain Zabulon nommé coordonnateur national du renseignement
Promotion ou sanction? Le préfet Alain Zabulon, directeur adjoint du cabinet de François Hollande, et qui avait notamment soutenu que le chef de l'Etat avait connaissance d'une bande enregistrée reliée à l'affaire Cahuzac, a été nommé mercredi coordonnateur national du renseignement.
Alain Zabulon, qui était déjà, selon Najat Vallaud-Belkacem, "l'interlocuteur du Conseil national du renseignement" dans le cadre de ses fonctions à l'Elysée, succède à Ange Mancini. Ce dernier avait été choisi par Nicolas Sarkozy.
Alain Zabulon a été nommé par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à ce poste créé durant le dernier quinquennat. "En parallèle, l'organisation du renseignement a été réformée par le ministre de l'Intérieur", a rappelé la porte-parole.
Auditionné sur l'affaire Cahuzac
Un an après l'affaire Merah, où les services de renseignement avaient été mis en cause pour des "failles", Manuel Valls a annoncé lundi la réorganisation de la filière, transformant notamment la DCRI en une direction générale.
Alain Zabulon a été auditionné mardi par la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Cahuzac à l'Assemblée. Il a affirmé qu'il avait prévenu le 15 décembre François Hollande de l'existence d'une bande enregistrée provenant de Michel Gonelle sur laquelle une voix attribuée à Jérôme Cahuzac avouait détenir un compte en Suisse.
À LIRE AUSSI:
>> Notre dossier sur l'affaire Cahuzac