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Régionales: Valérie Pécresse lance sa campagne en Ile-de-France

Valérie Pécresse lors du lancement de sa campagne à Rosny-sous-Bois.

Valérie Pécresse lors du lancement de sa campagne à Rosny-sous-Bois. - Stéphane de Sakutin - AFP

La députée des Yvelines et présidente du groupe UMP au conseil régional d'Ile-de-France a officiellement lancé samedi sa campagne pour les élections régionales de décembre. Elle promet notamment si elle est élue de se consacrer à "100% à l'Ile-de-France".

Ils étaient tous réunis pour la soutenir. Samedi, près de 2.000 personnes se sont rassemblées à Rosny-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, pour assister au lancement officiel de la campagne pour les Régionales de Valérie Pécresse. Parmi les représentants de l'UMP, François Fillon, Patrick Ollier, le député-maire de Rueil Malmaison, Thierry Solère, député des Hauts-de-Seine, ou David Douillet, député des Yvelines, avaient fait le déplacement pour soutenir l'ancienne ministre de l'Enseignement supérieur. 

"Le bilan de la gauche, c’est 17 ans d’impuissance, d’indifférence, de fatalisme. Le moment est venu de dire : "17 ans, ça suffit !", a lancé Valérie Pécresse. Elle a également présenté son "rêve" pour l'Ile-de-France et affirmé incarner le "changement concret" face à une majorité de gauche "au bilan calamiteux".

Pas de cumul des mandats

Valérie Pécresse a décrit une région qui "décroche" alors qu'elle "a tous les atouts pour être la première". La faute en incombe, selon elle, à une équipe sortante, emmenée par le président Jean-Paul Huchon, son bras-droit Marie-Pierre de la Gontrie et l'écologiste Emmanuelle Cosse, qui a "échoué sur toute la ligne".

L'actuelle députée des Yvelines s'est présentée comme "la candidate des solutions". Elle a longuement détaillé ses priorités: transports, logement, environnement, entreprenariat, sécurité, ruralité... Avec une grande promesse, si elle est élue, se consacrer à "100%" à la région. "Je vous choisis vous, rien que vous et uniquement vous. Je choisis l’Ile-de-France à 100%, toute l’Ile-de-France, rien que l’Ile-de-France", a-t-elle scandé, indiquant qu'elle renoncerait à tout autre mandat. 

Clips de soutien

Parmi les propositions phares de son "rêve", revendre les hôtels particuliers parisiens dans lesquels est installée la région pour déménager "de l'autre côté du périphérique. On économisera ainsi 26 millions d'euros qu'on pourra réinvestir dans les transports, dans les lycées, dans le logement".

Elle s'est également engagée à ne plus financer de logement très social "là il y en a plus de 30%". "A la place, je soutiendrai l'accession sociale à la propriété et le logement intermédiaire pour les classes moyennes", a-t-elle poursuivi, lors de son discours entrecoupé par des clips de soutiens de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, Christian Jacob, Gérard Larcher ou encore Nathalie Kosciusko-Morizet.

"Un grand pacte régional en faveur de la ruralité", "un plan ORSEC pour les transports", "un pacte pour l'emploi avec les entreprises franciliennes" ont également été évoqués.

J.C. avec AFP