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Avant le remaniement, un entretien entre Emmanuel Macron et Elisabeth Borne prévu ce vendredi

Le président français Emmanuel Macron et la Première ministre Elisabeth Borne, le 18 juin 2022 à Suresnes près de Paris

Le président français Emmanuel Macron et la Première ministre Elisabeth Borne, le 18 juin 2022 à Suresnes près de Paris - GONZALO FUENTES © 2019 AFP

Alors qu'un remaniement doit avoir lieu prochainement, la question du maintien au gouvernement du ministre des Solidarités Damien Abad est posée, après l'ouverture ce mercredi d'une enquête pour tentative de viol

C'est la fin de ce direct

Ce direct consacré à l'actualité politique se termine en ce vendredi 1er juillet. Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com.

Marlène Schiappa juge "extrêmement difficile" que Damien Abad puisse rester ministre

Invitée sur BFMTV ce vendredi, l'ancienne ministre déléguée chargée de la Citoyenneté est revenue sur les accusations autour de Damien Abad, visé par une enquête pour tentative de viol. Elle s'est d'abord dite "choquée" d'avoir entendu que dans le cadre des législatives où Damien Abad était candidat, "l'élection serait juge de paix".

"Il y a des innocents qui sont battus à des élections et des coupables qui remportent des élections", estime-t-elle. "Dire que si Damien Abad remporte l'élection circulez il n'y a rien à voir, je ne suis pas d'accord du tout".

Marlène Schiappa a également rappelé que le service de communication du droit des femmes et de l'égalité femme/homme est rattaché au ministre des Solidarités, Damien Abad, ce qui "pose question".

De plus, l'ancienne ministre évoque une question d'"efficacité" pour un ministre "qui se consacre à sa défense", ce qui pourrait l'empêcher d'être pleinement concentré à ses tâches. Peut-il donc rester en poste?

Pour toutes ces raisons, "cela me paraît extrêmement difficile", conclut-elle.

"Ce n'est pas sur la table à l'heure actuelle": Marlène Schiappa écarte un retour au gouvernement

Pour le moment, un retour au gouvernement n'est pas envisagé pour Marlène Schiappa. Si l'ancienne ministre déléguée chargée de la Citoyenneté estime sur BFMTV que "la politique, c'est jamais fini", et qu'elle se dit "passionnée" par l'engagement citoyen, sa participation au gouvernement actuel "n'est pas sur la table".

Elle a également rappelé avoir refusé d'être candidate aux élections législatives, et affirme se consacrer "à d'autres projets". Pour autant, la porte ne semble pas complètement fermée dans l'éventualité où elle serait appelée:

"Le jour où on voit Emmanuel Macron qui s'affiche sur son téléphone portable et qu'on décroche, quand on est au service de son pays on est beaucoup à dire qu'on reste au service de son pays" assure-t-elle.

Accusations de Rokhaya Diallo contre Eric Coquerel: "Je n'ai jamais eu aucun signalement" assure Danielle Simonnet

"J'encourage toutes les femmes à parler" assure Danielle Simonnet. Invitée de BFMTV, la députée LFI de Paris, en charge de la cellulle LFI dédiée aux violences sexuelles est revenue sur les accusations de "comportements" a priori inappropriés d'Éric Coquerel avec des femmes. Elle assure qu'elle n'a reçu "aucun signalement" concernant le nouveau président de la commission des finances

"N'instrumentalisons pas cette cause. S'il n'y a pas de témoignage, on n'a pas à jeter la suspicion sur une personne comme ça, qu'elle qu'elle soit", plaide la députée, qui invite toutes les femmes éventuellement concernées à prendre la parole.

Crise des urgences: Borne "retient toutes les propositions" de la "mission flash"

Le gouvernement "retient bien toutes les propositions" de la "mission flash" sur les urgences, qui préconise 41 mesures pour désengorger les hôpitaux cet été, a indiqué vendredi la Première ministre Élisabeth Borne, lors d'un déplacement au centre hospitalier de Pontoise (Val-d'Oise).

Crise à l'hôpital: la "boîte à outils" en trois axes proposée par Elisabeth Borne

La Première ministre de la Santé a proposé ce vendredi, pour répondre aux demandes du monde médical, "une boîte à outils" qui se résume en 3 axes "à décliner dans chaque territoire".

Il s'agit d'une part "d'améliorer l'orientation et l'information des patients", afin que les personnes ne viennent pas systématiquement aux urgences. Elle souhaite ensuite "mobiliser tous les professionnels de santé" sur de nouvelles tâches: encourager par exemple les médecins à faire des soins non programmés, avec majoration de 15 euros des consultations, ou encore mobiliser les pharmaciens et d'autres pour leur permettre de faire des actes médicaux qu'ils ne font pas pour le moment.

Enfin, elle "veut encourager et reconnaître la condition difficile du travail de nuit" dans les hôpitaux pour aider à palier le manque de personnel. Une expérimentation sera lancée pendant trois mois concernant un doublement des majorations de rémunération pour garde des personnels soignants.

Le rendez-vous de Borne avec Macron aura lieu après le déplacement de la Première ministre à Pontoise

La Première ministre Elisabeth Borne se rendra à son rendez-vous avec le président de la République Emmanuel Macron juste après son déplacement à Pontoise (Val d'Oise), selon des sources gouvernementales à BFMTV. La Première ministre se rend cet après-midi dans le Centre Hospitalier de Pontoise.

Les deux têtes de l'exécutif vont faire le point des consultations avec les groupes politiques, en vue du remaniement la semaine prochaine.

Les Républicains saluent le travail de Christian Jacob à la présidence du parti

Le député LR Julien Dive a "félicité" Christian Jacob ce vendredi, le qualifiant "d'homme de valeurs" et de personne "dévouée". Le maire du VIe arrondissement de Paris Jean-Pierre Lecoq lui adresse ses "remerciements, conscient de la tâche excessivement difficile qui a été la sienne et qu’il a su assumer avec courage."

"En dépit des difficultés, il aura su maintenir l’unité de notre famille politique tout en restant solide sur nos valeurs et nos convictions", écrit Michèle Tabarot, vice-présidente du groupe LR à l'Assemblée nationale.

Les Jeunes Républicains ont également salué son "engagement sans faille". "Ces 3 années ont été marqués par votre courage, votre dignité et votre sérénité dans les tempêtes", écrivent-ils.

Avant le remaniement, un entretien entre Macron et Borne ce vendredi

Elisabeth Borne s'entretient vendredi avec le président de la République pour lui présenter les conclusions des rendez-vous conduits cette semaine avec les chefs de file des forces politiques, d'Aurore Bergé lundi pour le groupe Renaissance à Mathilde Panot pour le groupe LFI jeudi soir. Au menu de ce vendredi, selon la porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire, la "composition d'un nouveau gouvernement d'action" et d'une "feuille de route" comme l'avait demandé Emmanuel Macron, rentré jeudi soir des sommets du G7 en Allemagne et de l'Otan en Espagne.

Le remaniement devrait avoir lieu "en toute cohérence" avant la déclaration de politique générale d'Élisabeth Borne devant le Parlement mercredi.

Parmi les 91 recours après les législatives, on retrouve Jean-Michel Blanquer, mais aussi Francis Lalanne

Parmi les 91 circonscriptions où le résultat du scrutin des élections législatives est contesté, on trouve celles de l'ex-ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer et de l'artiste Francis Lalanne, tous deux éliminés dès le premier tour de l'élection. Le premier dénonce le tractage dans sa circonscription d'un sosie.

L'avocate Caroline Mecary (qui a perdu au second tour face à Clément Beaune) a également déposé un recours. Pendant l'entre-deux tours des tracts homophobes avaient été distribués dans la 7e circonscription à l'encontre de la militante défenseuse des droits des personnes homosexuelles.

Notre article complet ICI.

"J'ai été fier de servir les Républicains", déclare Christian Jacob, qui quitte la présidence du parti

"Au moment où je quitte comme prévu mes fonctions de Président de notre Mouvement, je dois vous dire que j’ai été fier de servir les Républicains et que je n’oublierai pas la force de votre mobilisation dans les combats que nous avons menés ensemble", déclare le cadre Les Républicains Christian Jacob, qui quitte la présidence du parti.

"Je sais ce que je vous dois. Je ne l’oublierai pas. Et je tenais, à ce moment de ma vie publique, à vous dire que je vous fais totalement confiance", écrit-il dans une lettre.

Annie Genevard, l'ancienne N.2 nommée présidente par interim de LR

Désignée présidente par intérim des Républicains, Annie Genevard, 65 ans, est une figure respectée à droite, ancienne vice-présidente de l'Assemblée et numéro 2 de LR, qui se targue de son expérience. À partir de lundi la nouvelle présidente devra, après le départ de Christian Jacob, piloter le parti jusqu'à l'arrivée, à l'automne, de son futur patron dans une période inédite de recherche de tractations parlementaires où LR pourrait être très sollicité.

Se targuant elle-même de "sa tempérance et son respect de l'expression des différences", l'ancienne vice-présidente de l'Assemblée l'affirmait mi-juin au Figaro, alors qu'elle visait le perchoir: "Il faut savoir écouter, laisser s'exprimer, tenir les débats dans le respect des uns et des autres".

Accusations de Rokhaya Diallo contre Eric Coquerel: "aujourd'hui nous n'avons connaissance de rien", déclare Adrien Quatennens

"On ne rigole pas, on ne mégote avec les violences sexistes et sexuelles, et on prend au sérieux la parole des femmes", déclare ce vendredi sur BFMTV le député LFI Adrien Quatennens, interrogé sur les accusations de "comportements" a priori inappropriés d'Éric Coquerel avec des femmes.

"À l'heure où je vous parle notre cellule contre les violences sexistes et sexuelles n'a jamais été saisie de comportements déplacés", explique-t-il. "Aujourd'hui nous n'avons connaissance de rien".

Adrien Quatennens dénonce "un accord entre LaREM, Les Républicains et le Rassemblement National"

À l'Assemblée nationale, "nous avons vu un accord entre LaREM, Les Républicains et le Rassemblement National", déclare le député LFI Adrien Quatennens. "Quand vous avez des consignes passées à des députés de LaREM, leur demandant d'aller saisir un bulletin de vote pour des candidats à la vice-présidence de l'Assemblée qui sont du Rassemblement National, c'est un acte assez spécial".

"Le Rassemblement National a 89 députés, et vous avez des vice-présidents d'extrême droite qui sont élus avec 290 voix", souligne-t-il. "Ce ne sont pas seulement des digues qui ont sauté, c'est autre chose. Ce qui a démarré c'est l'alliance du système contre la seule opposition véritable".

Vote de confiance pour Elisabeth Borne à l'Assemblée: "une nécessité absolue" selon le député LFI Adrien Quatennens

La Première ministre Elisabeth Borne "doit solliciter un vote de confiance des parlementaires, c'est ce que nous réclamons, c'est une nécessité absolue", déclare le député LFI Adrien Quatennens ce vendredi sur BFMTV. Parlant d'une "défaite cuisante" de la majorité aux élections législatives, il ajoute que "gouverner ne peut pas être le fait du prince".

91 recours auprès du Conseil constitutionnel après les législatives

Le Conseil constitutionnel a enregistré 91 recours à la suite des élections législatives de juin, a-t-il indiqué vendredi dans un communiqué. Au terme du délai de dix jours dont disposaient les candidats et les électeurs pour déposer un recours, le Conseil va examiner "dans un très bref délai leur recevabilité (...), de manière à écarter dès les semaines à venir ceux qui seraient manifestement irrecevables".

Le nombre de recours déposés cette année est nettement inférieur aux plus de 200 enregistrés il y a cinq ans. 

Julien Bayou accuse la majorité d'être "le marche-pied" du RN à l'Assemblée

Le secrétaire national d'EELV Julien Bayou a accusé vendredi LaREM de participer à la "dédiabolisation" du Rassemblement national et d'être son "marche-pied" à l'Assemblée nationale où les députés RN ont obtenu deux postes de vice-présidents. "Des députés LaREM ont voté en nombre sur un bulletin Front national", a-t-il ajouté sur France 3. Les candidats RN aux vice-présidences "auraient dû avoir 90 voix". Mais "ils en ont fait 290", s'est insurgé le député de Paris.

"Ils ont choisi de les aider, et plutôt que de faire élire des vice-présidences écologistes par exemple, ils ont choisi de faire élire des députés d'extrême droite", a-t-il déploré. "Je trouve ça extrêmement grave, car nous avons fait barrage, la gauche, les écologistes (lors des élections présidentielle et législatives, NDLR). C'est nous qui par discipline républicaine avons voté Macron pour éviter Marine Le Pen" présidente de la République.

Présidence de la Commission des Finances: Olivier Dussopt aurait préféré l'élection de la socialiste Valérie Rabault

"J'aurais préféré un autre président de commission", déclare sur Europe 1 ce vendredi le ministre du Travail Olivier Dussopt, interrogé sur l'élection d'Éric Coquerel à la Commission des Finances. Mais il n'aurait pas non plus voulu un RN car, il n'y aura "aucune compromission avec le Front national".

"Ce sont des postes qui reviennent à l'opposition et c'est à l'opposition de dire qui elle désigne et comment elle le fait", souligne-t-il. Lui aurait préféré quelqu'un issu d'un "parti de gouvernement" comme "Valérie Rabault [issue du Parti Socialiste] qui, à mes yeux, aurait été une bien meilleure présidente".

Accusations de Rokhaya Diallo contre Eric Coquerel: "sans témoignage direct on ne peut pas se fonder sur la rumeur", déclare Sandrine Rousseau

"J'ai une règle en matière de violences sexuelles, et elle est très simple: il me faut un témoignage direct d'une personne victime", explique Sandrine Rousseau, députée Nupes-EELV, interrogée sur les déclarations de la militante Rokhaya Diallo. Cette dernière a évoqué des "comportements" a priori inappropriés d'Éric Coquerel avec des femmes.

"Aujourd'hui je n'ai pas de témoignage direct sur les faits dont on ne sait pas du tout de quelle ampleur ils sont et sur quoi est fondée cette rumeur. Sans témoignage direct on ne peut pas se fonder sur la rumeur", explique la députée, assurant avoir tenté de trouver de potentielles victimes. "Ce que je dis là n'est ni en défense ni en accusation de quoique ce soit, juste que tant qu'il n'y a pas de témoignages directs je ne peux pas me prononcer" là-dessus.

Le RN demande une commission d'enquête sur l'inflation

Invité de notre antenne, Sébastien Chenu a annoncé que son parti fera parti de ceux qui demanderont une commission d'enquête sur l'inflation, à l'instar des Insoumis par exemple.

"Une commission d’enquête sur l’inflation, j’ai trouvé cette idée de Michel-Édouard Leclerc très pertinente (...) C'est excellente proposition intéressante à mener", a déclaré le porte-parole du parti de Marine Le Pen.

La veille sur BFMTV, le visage des enseignes Leclerc a invité les députés à s'emparer de ce sujet et les a fortement invités à demander l'ouverture d'une commission d'enquête parlementaire.

"On peut imaginer un remaniement lundi ou mardi", affirme Grégoire

En fin d'interview sur l'antenne de LCI, la porte-parole du gouvernement a confirmé qu'un remaniement du gouvernement pourrait avoir lieu "lundi ou mardi", quelques heures avant le discours de politique générale que doit tenir la Première ministre Élisabeth Borne devant le Parlement mercredi prochain.

Le RN "ne déposera pas de motion de censure" mais ne votera pas la confiance affirme Sébastien Chenu

"Ça ne résoud rien", affirme le porte-parole du RN qui annonce sur BFMTV que le Rassemblement national ne déposera pas de motion de censure à l'issue de la déclaration de gouvernement d'Élisabeth Borne mercredi 6 juillet.

Si c'est pour que la Première ministre soit remplacée par le même profil, "ça ne servira à rien", constate le député du Nord qui préfère "l'opposition constructive", d'après une expression martelée par le parti qui cherche à lisser son image.

Le RN ne votera pas en revanche la confiance, explique pour BFMTV le vice-président du RN qui pointe ensuite un "flottement" de l'action du gouvernement:

"Madame Borne a l’impression d’être tombée dans un trou depuis qu’elle a été élue. On est dans un brouillard épais comme le smog londonien. Il ne se passe pas grand chose. Borne n’imprime pas. À force d’être dans le 'en même temps', Macron n’est plus nulle part".

Accusations de Rokhaya Diallo contre Eric Coquerel: "J'ai cherché mais n'ai eu aucun témoignage", écarte Sandrine Rousseau

Tandis que jeudi la militante et intellectuelle Rokhaya Diallo a pointé le "comportement" supposé d'Eric Coquerel à l'égard des femmes, Sandrine Rousseau - qui émarge comme le néo-président de la Commission des finances à la Nupes - a conservé une position prudente.

"Je n'ai pas eu de témoignage direct de ces femmes, ça fait partie des lignes à observer", a-t-elle introduit. "Sur Eric Coquerel j'ai cherché", a-t-elle même ajouté: "J'ai passé des coups de fil, mis des féministes sur le coup et je n'ai eu aucun témoignage".

Si elle a posé que "ça ne veut pas dire que ça n'existe pas", elle a développé: "mais sans témoignage ni fait corroboré que voulez-vous qu'on fasse?"

"Nous faisons tout pour que l'été ne soit pas gâché, par rien", assure Olivia Grégoire

Lors de sa prise de parole sur LCI, la porte-parole du gouvernement est revenue sur la situation sanitaire en France qui, selon elle, "n'est pas critique" malgré la recrudescence des cas de Covid-19.

"On est absolument vigilants. Nous faisons tout pour que l’été ne soit gâché, par rien, ni la problématique d’inflation ni par le Covid. J’ai un message, nous avons une vigilance collective à apporter au plus fragiles, aux plus de 60 ans qui doivent aller faire leur 2e dose de rappel", dit-elle.

Cette dernière a également assuré que "dès la semaine prochaine, un projet de loi sera présenté au parlement pour conforter les outils de surveillance épidémiologique."

Sandrine Rousseau commente l'affaire Abad: "La présomption d'innocence n'empêche pas le principe de précaution"

Sandrine Rousseau a été interrogée sur le maintien au gouvernement du ministre Damien Abad. Tandis que le ministre est accusé de viols, elle a réclamé une enquête et sa suspension de l'exécutif le "temps de l'enquête".

"La présomption d'innocence n'empêche pas le principe de précaution", a-t-elle lancé, affirmant que dans ce genre de cas, il faut appliquer une "symbolique politique".

"Pourquoi dans ce pays on ne croit pas les femmes ? Pourquoi la présomption de culpabilité pèse toujours sur les femmes?" s'est-elle indignée.

Rumeurs sur Éric Coquerel: "Que la France insoumise arrête de donner des leçons à la France entière" déclare Chenu

Interrogé sur notre antenne au sujet des rumeurs qui courent depuis hier sur Éric Coquerel et des comportements inappropriés, Sébastien Chenu déclare:

"Je n'ai pas de tropisme pour lui, il n'a jamais daigné me saluer pendant les cinq années précédentes mais je suis attaché à la présomption d'innoncence".

Avant d'ajouter: "LFI qui a fait de ces affaires son fond de commerce devrait se remettre en question sur sa façon de faire: qu'ils arrêtent de donner des leçons à la terre entière parce que visiblement ça arrive aussi souvent chez eux!".

"Les femmes n'ont pas un rapport au pouvoir différent des hommes", observe Sandrine Rousseau

L'écologiste et féministe Sandrine Rousseau s'est réjouie qu'une femme soit à Matignon mais n'y voit pas une raison pour lui faire un blanc-seing:

"Les femmes ne sont pas plus douces que les hommes et n'ont pas un rapport au pouvoir différent de celui des hommes".

Elle s'est opposée à toute vision "essentialiste" de la question. "Être une femme à Matignon mais ça n'en fait pas une défenseuse du droit des femmes pour autant", a-t-elle observé au sujet d'Elisabeth Borne: "Si toutes les femmes étaient féministes ça se saurait !"

Elle a alors critiqué les récents propos de Boris Johnson, le Premier ministre britannique. "J'ai pensé à Thatcher, autour de la guerre des Malouines", a-t-elle souri.

"La commission des Finances dans les mains d’Éric Coquerel, c'est de la nitroglycérine" tempête Sébastien Chenu

Après la candidature malheureuse de Jean-Philippe Tanguy, le poulain RN proposé à la tête de la commission des Finances, le parti de Marine Le Pen n'en finit pas de dramatiser l'élection de l'Insoumis Éric Coquerel.

"L'extrême gauche veut jouer l’obstruction, casser la machine, empêcher que la France avance (...) La commission des Finances dans les mains d’Éric Coquerel, c'est de la nitroglycérine", a fustigé Sébastien Chenu sur notre antenne.

"Les élus RN veulent simplement infléchir les décision du gouvernement", affirme-t-il au contraire sur BFMTV.

Pour Olivia Grégoire, Emmanuel Macron "s'occupe des Français en permanence"

Invitée ce vendredi matin sur l'antenne de LCI, la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, est revenue sur les différentes activités d'Emmanuel Macron ces derniers jours. Pour elle, malgré les déplacements du président de la République, ce dernier reste très largement au fait des problématiques nationales.

"Le chef de l’état s’occupe des Français en permanence, quand il est en France mais aussi à l’étranger. C’est un engagement sans failles de la France. Quand il va en Ukraine, au G7, à l’Otan, il parle aussi d’aide alimentaire et indirectement du pouvoir d’achat des Français", assure-t-elle.

Discours de politique générale d'Elisabeth Borne: Sandrine Rousseau veut "un débat" et réclame un vote de confiance

Elisabeth Borne prononcera son discours de politique générale devant les chambres du Parlement mercredi. La question d'un éventuel vote de confiance reste en revanche posée. La députée écologiste - Nupes, Sandrine Rousseau, a plaidé ce matin sur franceinfo: "On a besoin d'un débat pour connaître sa ligne et savoir avec qui elle va gouverner !"

S'agissant d'un vote de confiance, elle a enchaîné: "On saurait si elle a la légitimité devant le Parlement il y a quand même un enjeu autour de ça !

"Sinon comment avoir un débat démocratique ?" s'est-elle interrogée.

Quant à une motion de censure contre le gouvernement, elle s'est dit prête à la voter, sans se faire d'illusion: "S'il y a un dépôt il est probable qu'on la vote mais je ne pense pas qu'elle passe."

Si des signalement "crédibles et circonstanciés" ont lieu, Coquerel quittera la tête de la commission des Finances déclare Bompard

Tandis que les Insoumis réclament le départ de Damien Abad du gouvernement, visé par une enquête pour tentative de viol et accusé par trois femmes différentes de violences sexuelles, qu'en sera-t-il d'Éric Coquerel si les bruits de comportements inapropriés se confirment? Sera-t-il démis de ses nouvelles fonctions?

"S'il y avait plusieurs témoignages circonstanciés, crédibles et sérieux comme c'est manifestement le cas dans l'affaire de Damien Abad, oui. Il ne faut pas faire deux poids deux mesures".

"Mais pour l'instant c'est deux choses n'ont aucun rapport!", tient à rappeler l'Insoumis qualifiant les propos qui se relaient autour d'Éric Coquerel, de "rumeurs". De "quelqu'un qui m'a dit que quelqu'un lui a dit que quelqu'un lui a dit".

"À quoi Emmanuel Macron est-il prêt à renoncer ?", lance Jordan Bardella

"À quoi Emmanuel Macron est-il prêt à renoncer ?", lance le députée RN Jordan Bardella sur CNews ce vendredi. "Son programme politique a été défait dans les urnes lors des élections législatives", en ce sens, "c'est à Emmanuel Macron de nous dire sur quelle voie il va s'engager pour débloquer le pays (...) On est dans une situation de blocage et c'est à lui de dire jusqu'où il est prêt à aller, pas aux oppositions".

Élection d'Éric Coquerel à la Commission des Finances: Jordan Bardella fustige "la déchéance de LR"

Le député du Rassemblement National Jordan Bardella a fortement critiqué ce vendredi sur CNews l'élection d'Éric Coquerel (LFI) à la présidence de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, alors que selon la "tradition républicaine", c'est un membre du RN qui aurait dû être élu, car c'est "le premier groupe d'opposition".

Mais Les Républicains et La France Insoumise "se sont mis d'accord pour que la présidence revienne à la France Insoumise", critique Jordan Bardella, parlant de "magouilles" et de la "déchéance des Républicains", qui a élu "le pire de l'extrême gauche, militant anti-flic, communautariste".

"Il n'y aucun témoignage, signalement qui a été adressé" à la cellule d'écoute de LFI affirme Bompard

Refusant "la vindict des réseaux sociaux", Manuel Bompard a fait part ce matin sur Public Sénat de sa non connaissance de comportements inapropriés d'Éric Coquerel à l'égard des femmes.

Après des allégations tenues par Rokhaya Diallo hier soir qui affirmait que plusieurs femmes se seraient plaintes du nouveau président de la commission des Finances, le député des Bouches-du-Rhône a affirmé qu'"aucun témoignage n'a jamais été recueilli" par la cellule d'écoute mis en place au sein du parti des Insoumis.

Déclaration de politique générale, projet de loi Covid-19: ce que l'on sait de l'agenda de Borne

Après des jours d'un gouvernement à l'arrêt, sans conseil des ministres depuis 3 semaines, avec des figures qui semblent tétanisées, Élisabeth Borne compte bien reprendre la main.

À l'agenda: sa déclaration de politique générale. D'abord annoncée pour mardi 5 juillet, elle aura finalement lieu le mercredi 6 juillet à 15h devant l'Assemblée nationale, puis à 21h devant le Sénat.

Le premier texte qui devrait être examiné par le Parlement sera le projet de loi sanitaire permettant le maintien de "mesures de freinage" du Covid-19 à partir du 11 juillet.

On vous détaille le reste de son programme du mois de juillet dans cet article

Sébastien Chenu est l'invité de BFMTV-RMC à 8h35

Ce vendredi, c'est le député Rassemblement national et vice-président de l'Assemblée nationale Sébastien Chenu qui répondra aux questions d'Apolline de Malherbe à 8h35 sur BFMTV-RMC.

Dans le reste des matinales:

7h30, PUBLIC SÉNAT: Pierre Ouzoulias, sénateur communiste des Hauts-de-Seine, vice-président de la commission de la culture

7h40, FRANCE 2: Julien Bayou, co-président du groupe écologiste à l'Assemblée et secrétaire national d'EELV

7h40, RMC: Richard Ramos, député MoDem du Loiret

7h50, FRANCE INFO: Aurélie Trouvé, députée NUPES-LFI de Seine-Saint-Denis

8h00, PUBLIC SÉNAT: Manuel Bompard, vice-président du groupe Insoumis à l'Assemblée nationale, député des Bouches-du-Rhône

8h13, EUROPE 1: Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion

8h15, CNEWS: Jordan Bardella, président du Rassemblement national

8h15, SUD RADIO: Henri Guaino, essayiste, ancien député et ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy

8h19, RFI/FRANCE 24: Danièle Obono, députée de Paris (LFI-Nupes), membre de la Commission des lois à l'Assemblée nationale

8h30, LCI: Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement

8h30, FRANCE INFO: Sandrine Rousseau, députée Nupes - Europe Écologie Les Verts de Paris

Christian Jacob quitte la présidence des Républicains

Le président des Républicains Christian Jacob, qui avait annoncé son intention de quitter ses fonctions début juillet, laisse la tête du parti vendredi, selon une information obtenue jeudi auprès des Républicains.

Il sera remplacé à partir de lundi par la numéro 2 du parti Annie Genevard, comme le prévoient les statuts de LR.

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La France insoumise défend Éric Coquerel contre des "rumeurs sur son comportement avec les femmes"

Le comité contre les violences sexuelles de La France insoumise a défendu jeudi le député Éric Coquerel, élu président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, contre des "rumeurs sur son comportement avec les femmes", assurant n'avoir jamais reçu de signalement à son sujet.

"Depuis plusieurs semaines, le député Éric Coquerel est l'objet d'attaques sur les réseaux sociaux portant une suspicion sur son comportement envers les femmes", "attaques qui se sont amplifiées ce jour suite à son élection comme président de la commission des Finances", écrit le comité contre les violences sexistes et sexuelles dans un communiqué.

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Nommé ministre, Stanislas Guerini confirme qu'il va "passer le relais" à la tête de Renaissance

Nommé ministre de la Fonction publique en mai, le délégué général de Renaissance Stanislas Guerini s'apprête à "passer le relais" à la tête du parti présidentiel, a-t-il déclaré dans une interview publiée jeudi soir par Le Figaro.

"Je resterai naturellement engagé dans mon parti mais c'est pour moi le bon moment de passer le relais, après trois ans et demi de travail et d'engagement aux côtés de nos militants", a affirmé celui qui vient aussi d'être réélu député de Paris.

"Je veux être désormais pleinement consacré à la mission que m'ont confiée le président de la République et la Première ministre au gouvernement", a poursuivi le ministre de la Fonction publique, à quelques jours d'un remaniement annoncé de l'exécutif.

Bonjour à tous!

Bienvenue dans ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce vendredi 1er juillet.

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